Ces photos de gravures retrouvées dans un bordel à Pompéi révèlent des documents érotiques historiques, vieux de près de deux mille ans !

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La ville romaine antique de Pompéi est mondialement connue pour ses personnages pétrifiés. Surpris par la mort dans diverses positions lors de l’éruption du Vésuve qui a anéanti la ville en l’an 79 après Jésus Christ, les corps de plusieurs milliers de malheureux ont laissé leur empreinte dans la cendre qui, en se solidifiant, a conservé ce témoignage chargé d’histoire et de drame.

Cependant, il existe à Pompéi d’autres reliques qui sont beaucoup moins connues, mais non dénuées d’intérêt. Ainsi, saviez-vous que Pompéi était un haut lieu de débauche sexuelle et de libertinage ? Dans l’artère principale de la ville, dont il ne subsiste aujourd’hui que des ruines bien conservées, on trouvait côte à côte les établissements de jeu et de prostitution.

C’est dans l’un de ces bordels, le « Lupanar de Pompéi », que l’on peut observer certaines des fresques les plus fascinantes sur la vie sexuelle et autres formes de débauche sensuelle de ces temps anciens !
Via le Daily Mail
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Sur ces murs vieux de deux millénaires, on peut voir des peintures murales qui dépeignent des scènes de sexe extrêmement explicites. Plus intéressant encore, ces peintures servaient à indiquer les différents services proposés par les marchandes d’amour. Ainsi, certaines fresques présentent des scènes de groupe, des actes de sodomie et d’autres positions variées. Pour les chercheurs qui les ont étudiées, il s’agit de présenter ainsi les différentes formules disponibles dans chaque pièce aux clients, comme une sorte de catalogue.

Les employés de ce bordel n’étaient pas exclusivement des femmes : des hommes, et en particulier des jeunes esclaves nouvellement affranchis, venaient également y vendre leurs services, pour d’autres hommes mais également pour des femmes.

Les mœurs étaient assez libres, et la prostitution était légale et plutôt bien acceptée par la société, même si elle était surtout l’apanage des sphères aisées : les hommes mariés pouvaient avoir des relations sexuelles avec qui ils le souhaitaient, sous réserve qu’ils ne touchent pas à la femme d’un autre homme. Les femmes mariées, quant à elles, n’étaient pas censées avoir de relations sexuelles avec d’autres personnes que leur conjoint.
Via le Daily Mail
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Mais les peintures magnifiquement préservées ne sont pas le seul point d’intérêt : les murs portent encore la marque d’inscriptions et de graffitis laissés par les différents clients successifs et les prostitué(e)s.
Wikimedia Commons


Comme on pourra s’en douter, ces tags antiques ne faisaient pas vraiment dans la poésie : histoires de prouesses sexuelles, blagues grivoises, c’est à peu de chose près le même genre de littérature que l’on retrouverait écrit au marqueur dans les toilettes d’un bar des temps modernes.

Parmi ces inscriptions, on trouve ainsi gravé, par exemple :
“Hic ego puellas multas futui” (“Ici, j’ai baisé beaucoup de filles” )
“Felix bene futuis” (“Chanceux, tu niques bien” )

Tout en haut de la maison close, il y avait cinq chambres, chacune pourvue d’un petit balcon d’où les filles pouvaient racoler, en appelant directement les potentiels clients dans la rue.
 
Wikimedia Commons



Même si cette facette plus lascive de Pompéi reste relativement méconnue, ce bâtiment semble attirer de plus en plus de touristes et de curieux…

Plus étonnant encore, certains n’hésitent pas à y entrer de nuit, par effraction, afin d’y satisfaire le fantasme de forniquer dans un bordel deux fois millénaire ! Ainsi, les autorités rapportent le cas de trois Français qui, en 2014, ont été arrêtés pour avoir pénétré illégalement dans le bâtiment antique, pour une partie fine au beau milieu de la nuit.

De même, un Français (encore !) accompagné de deux jeunes Italiennes, était parti explorer le lieu, tout en se livrant aux joies de la « reconstitution historique » d’après nature, avant de se faire arrêter par la police en pleins ébats.
Source : Dailymail
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Au sujet de l'auteur : Nathan Weber

Journaliste