En Antarctique, le plus grand sanctuaire marin du monde va être créé afin de protéger les milliers d'espèces uniques qui y vivent de la menace des activités humaines

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C’est un accord historique qui a été conclu ce vendredi 28 octobre, après plusieurs années de négociations. Une commission de 25 pays réunis à Hobart, sur l’île de Tasmanie, vient d’approuver à l’unanimité la création d’un immense sanctuaire marin, le plus grand au monde, en Antarctique !
DR (Via Mer et Marine)

La création de cette zone préservée est destinée à protéger la faune et la flore de l’océan Antarctique, qui abrite des écosystèmes d’une incroyable richesse, comportant des milliers d’espèces qui n’existent nulle part ailleurs. Si cet océan a été relativement préservé jusque-là, le développement des activités humaines comme la pêche et la navigation le menace de plus en plus !

C’est pourquoi une zone protégée d’une superficie de près de 1,55 million de kilomètres carrés sera créée au niveau de la Mer de Ross, une gigantesque baie qui englobe tout le sud du Pacifique et qui s’étend entre la Nouvelle-Zélande et la Terre de Feu, au sud du Chili et de l’Argentine.

En tout, 1,12 million de kilomètres carrés sera totalement interdit à la pêche !
La Mer de Ross - Google maps (capture écran)

La Commission pour la Conservation de la Faune et de la Flore Marines de l’Antarctique (CCAMLR) a finalement approuvé ce projet qui était présenté conjointement par les États-Unis et la Nouvelle-Zélande.

Pour obtenir l’aval de l’ensemble des 25 membres de la commission, certaines modifications ont dû être faites au texte, rapporte le journal Le Monde, mais Murray Mc Cully, le ministre des affaires étrangères néo-zélandais, estime que c’est un bon compromis qui parvient à concilier à la fois les intérêts de la préservation marine, de la recherche scientifique et de la pêche durable.

Il s’agira de la plus grande zone marine protégée du monde. Reste à espérer que ces mesures seront respectées et surtout, contrôlées… car la mer de Ross n’est pas encore à l’abri du braconnage.

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Source : Le Monde

Au sujet de l'auteur : Nathan Weber

Journaliste