Polémique après la vente de viandes de zèbre, d'autruche et de kangourou dans des supermarchés

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La vente de viandes d’autruche, de bison, de kangourou mais aussi de lama ou encore de zèbre est fortement dénoncée depuis quelques jours sur internet.

C’est la controverse du réveillon ! La vente de pavés de zèbre, d’autruche, de lama ou encore de kangourous dans certains supermarchés, à l’occasion des fêtes de fin d’année, suscite la polémique sur les réseaux sociaux.

« Un très mauvais signal envoyé aux consommateurs »

De nombreux internautes se sont ainsi offusqués de voir certaines grandes enseignes, telles que Carrefour, Auchan, ou encore Intermarché, commercialiser des « viandes exotiques ». Certains n’hésitant pas à interpeller directement les grandes surfaces incriminées sur Twitter, photos à l’appui.

Parmi eux se trouve notamment l’humoriste Rémi Gaillard. Militant très engagé dans la cause animale, ce dernier a en effet dénoncé la vente de viande de zèbre, remerciant ironiquement la marque Carrefour d’en proposer dans ses rayons « car on en trouve de moins en moins dans la nature ».

De son côté, la fondation « 30 millions d’amis » rappelle que deux des trois espèces de zèbres « sont particulièrement en péril » et que la population de l’espèce la plus répandue décline « dans 10 pays sur 17 ».

La viande de zèbre proposée dans les enseignes françaises est importée depuis l’Afrique du sud, pays où l’élevage est autorisé car la population de l’animal y est stable. La viande de kangourou provient, elle, d’Australie où le marsupial est chassé car considéré comme étant un nuisible en surpopulation.

Source : Europe 1

Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.