Une Française sportive de l'extrême va courir un marathon par jour sur chaque continent pendant une semaine

Bouton whatsapp

Si vous cherchez Wonder Woman, il se pourrait bien qu’on l’ait trouvée pour vous. Stéphanie Gicquel a 36 ans, elle est sportive de l’extrême. Son nom ne vous dit peut-être pas grande chose. Pourtant, elle a plus d’une corde à son arc. Elle s’est lancée un nouveau défi complétement fou : réaliser sept marathons en sept jours autour du monde.

L’athlète part pour une nouvelle expédition en Antarctique, un continent qu’elle connaît bien. Elle est la première française à avoir couru un marathon autour du Pôle Nord par -30°C. Elle a aussi traversé l’Antarctique de 2 045 km, à ski, sans voile de traction, en 74 jours et par -50°C. « C’est la plus longue expédition réalisée en Antarctique par une femme », précise la sportive.

Stéphanie Gicquel relève un nouveau défi : réaliser sept marathons en une semaine à travers le monde. Crédits : Stéphanie Gicquel

L’experte du trail s’est donnée un nouveau défi : réaliser un World Marathon en une semaine. Un marathon en Antarctique suivi de six marathons autour du monde. La compétition réunit une cinquantaine de mordus de courses extrêmes. Elle débute ce jeudi 31 janvier et se termine le 6 février 2019. Elle relèvera son défi respectivement dans les lieux suivants : Antarctique, Cap Town (Afrique du Sud), Perth (Australie), Dubaï (Emirats Arabes Unis), Madrid (Espagne), Santiago (Chili) et Miami (États-Unis).

Après avoir notamment remporté l’édition 2018 du Grand Raid du Morbihan, soit 177 km de course à pied non-stop en 23h46, et le titre de championne de France d’athlétisme en 2018. La sportive, auteure du livre On naît tous aventurier a décidé de s’engager dans ce nouveau projet sportif avant de se préparer pour les Championnats du monde d’athlétisme.

Avec ce nouveau défi, elle tentera « d’améliorer la meilleure performance mondiale actuellement détenue par une athlète américaine dans la compétition internationale d’ultra-distance par étapes, soit une distance de 295 km en moins de 27 heures ». L’athlète est aussi une femme engagée puisqu'elle soutient l’Association Petits Princes pour permettre la réalisation de plusieurs rêves d’enfants malades.

Crédits : Jérémie Gicquel

Mais une compétition comme celle-ci ne s’improvise pas. Durant sa préparation, des chercheurs de l'INSEP (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) l’ont accompagné pour savoir si son corps était apte à supporter 42,195 kilomètres par jour et pendant une semaine.« 295 kilomètres en sept jours, ce n'est pas ça qui me fait peur. Je fais déjà beaucoup de kilométrage toutes les semaines, sur les compétitions d'ultra-trail, je pars souvent sur 200 kilomètres », a confié Stéphanie Gicquel à France Info.

L’athlète s’est entraînée en chambre thermique, salle de cryothérapie, en hypoxie, nutrition et dermatologie, de façon à mesurer et mieux anticiper les impacts sur le corps humain d’une course d’endurance extrême dans un environnement complexe et changeant.

Le World Marathon est la 5ème édition. Elle est notamment marquée, côté athlètes masculins, par le retour de l’Américain Michael Wardian qui tentera d'améliorer le record de l'épreuve masculine qu'il a lui-même établi en 2017 avec un chrono de 2h45 en moyenne par marathon.

Pour suivre le parcours de notre Wonder Woman nationale, rendez-vous sur sa page Facebook.

Source : France Info

Au sujet de l'auteur : Timothy G.

Journaliste