Quand les consommateurs deviennent dingues à cause d'une promotion sur du Nutella

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Le Nutella est une drogue dure, un fléau terrible, la preuve : dans plusieurs magasins de France de la chaîne Intermarché, une promotion trop alléchante a carrément donné lieu à des scènes d'apocalypse, les clients se ruant sur les pots et se les arrachant. Certains en sont même venus aux mains pour s'emparer de leurs pots de pâte à tartiner !

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On connaissait les empoignades au moment des soldes, les scènes de folie du BlackFriday aux États-Unis. Eh bien des scènes comparables ont eu lieu dans plusieurs magasins de l'enseigne Intermarché, où une promotion exceptionnelle a donné lieu à de véritables émeutes !

« Une femme s’est fait tirer les cheveux, une dame âgée a pris un carton sur la tête, une autre avait la main en sang »

La promotion en question ? Des pots de 950 grammes de la célèbre pâte à tartiner de marque Ferrero, vendus 1,40 euro (contre 4,50 euros). Une ristourne de 70% qui a déchaîné les foules, les clients se ruant pour emporter le plus de pots possibles... À tel point que les supermarchés ont fini par être obligés de fixer une limite de nombre de pots par personne !


Cela n'a tout de même pas empêché les petits pots de se vendre comme des petits pains. Les rayons de certains magasins ont été totalement dévalisés en l'espace de cinq minutes. Une salariée d'Intermarché a rapporté au quotidien régionnal Le Progrès qu'en l'espace de moins d'un quart d'heure, le magasin avait vendu un stock équivalent à ce qui s'écoule d'ordinaire en trois mois. « Sur les tapis des caisses, il n'y avait que du Nutella », rapporte-t-elle, déclarant avoir également assisté à de véritables scènes de bagarre. 

Toujours selon Le Progrès, une cliente rapporte elle aussi voir assisté à des faits similaires incluant des bousculades et des gestes violents entre clients, à Rive-de-Gier (département de la Loire): « Ils se sont acharnés comme des animaux. Une femme s’est fait tirer les cheveux, une dame âgée a pris un carton sur la tête, une autre avait la main en sang. C’était horrible », témoigne-t-elle. 


Au sujet de l'auteur : Nathan Weber

Journaliste