Les 10 films cultes des années 90, à voir et à revoir (Partie 3)

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Troisième et dernière partie de notre top des films cultes des années 90 à voir et à revoir sans modération.

Devant le succès de notre top consacré aux films cultes des années 80, qui a provoqué autant de débats enflammés sur les réseaux sociaux qu’au sein de la rédaction, on s’est dit qu’il fallait battre le fer tant qu’il est chaud.

C’est pourquoi, après la décennie 80 et son florilège de classiques, nous avons eu l’idée somme toute logique d’enchaîner et de dresser une liste des longs-métrages qui ont marqué les années 90.

Et une fois de plus, la tâche s’est révélée extrêmement ardue, tant le catalogue de cette période dorée regorge de films tous plus marquants les uns que les autres.

Dans ces conditions, il était difficile, pour ne pas dire impossible, de ne retenir que 30 films illustrant le mieux cette période.

Alors, pour établir un top à la fois objectif et représentatif de cette décennie si prolifique, la meilleure solution était de garder uniquement les titres les plus connus du grand public et des profanes, au risque, il est vrai, de sacrifier certains bijoux méconnus.

Mais que les puristes se rassurent, une liste des films volontairement mis de côté, pour les raisons que nous venons d’évoquer, sera toutefois disponible à la fin de cet article.

Pour l’heure et sans plus attendre, on vous dévoile aujourd’hui la troisième et dernière partie de ce top 30, non exhaustif et sans ordre de préférence, qui rappellera, à n’en pas douter, des souvenirs à beaucoup d’entre vous.

American History X (1998)

Drame sur fond d’intolérance et de rédemption, ce film coup de poing signé Tony Kaye nous offre une immersion vertigineuse dans le milieu skinhead de Los Angeles.

L’histoire suit l’évolution de Derek Vinyard, un néonazi qui sort de prison après avoir purgé une peine de trois ans pour le meurtre d’un jeune délinquant afro-américain.

Aussitôt libéré, il retrouve son jeune frère Danny qui semble suivre ses traces, en côtoyant notamment son ancien mentor Cameron Alexander (Stacy Keach).

Persuadé que Derek approuve ses choix, Danny constate pourtant que ce dernier a quelque peu changé en prison.

Porté par un Edward Norton au sommet de son art, American History X aura marqué les esprits en raison notamment de certaines scènes cultes, dont celle du « trottoir » qui en a choqué plus d’un.

The Big Lebowski (1998)

Film le plus connu des frères Coen, The Big Lebowski est sans conteste l’un des longs-métrages les plus cultes des années 90.

Cette comédie savoureuse, qui reprend les codes du film noir, met en scène le personnage de Jeffrey Lebowski alias « The Dude » (Jeff Bridges), un homme qui se complaît dans l’oisiveté et dont la vie se résume à ses parties de bowling avec ses amis Walter (John Goodman) et Donny (Steve Buscemi).

Un soir, en rentrant chez lui, il se fait agresser par deux voyous qui le confondent avec un homonyme millionnaire. Dès lors, son quotidien va se retrouver chamboulé pour le meilleur et pour le pire.

Comme souvent dans ce genre de pastiche, The Big Lebowski a d’abord été incompris, recevant un accueil très mitigé de la critique, avant finalement d’être érigé au rang de film culte avec le temps.

Matrix (1999)

Œuvre cinématographique majeure, le premier opus de la saga Matrix (et plus généralement l’ensemble de la trilogie) ne pouvait pas ne pas figurer dans ce top, ne serait-ce que pour son importance culturelle, bourrée de références littéraires ou philosophiques, mais aussi pour ses innovations techniques avec notamment l’apparition de l’effet visuel époustouflant du bullet time.

Réalisé par les sœurs Wachowski, ce film de science-fiction nous plonge dans un futur dystopique, où les êtres humains ont l’illusion de vivre une vie réelle alors qu’ils sont en fait maintenus endormis au sein de la « matrice », une simulation virtuelle créée par des machines intelligentes dans le but d’asservir l’humanité à son insu.

Avec un casting exceptionnel (Keanu Reeves, Larry Fishburne, Carrie Anne-Moss et Hugo Weaving), des scènes à couper le souffle et un scénario qui va jusqu’à questionner nos certitudes, Matrix est un monument du cinéma.

Gros carton commercial, le film sera récompensé par quatre Oscars et connaîtra deux suites à succès. Un quatrième volet, dont le tournage a été très perturbé par la pandémie de Covid-19, devrait voir le jour cette année.

Pulp Fiction (1994)

Palme d’or à Cannes en 1994, Pulp Fiction est le film culte par excellence !

Réalisé par l’inclassable Quentin Tarantino, ce long-métrage qui mêle humour noir et violence quasi-artistique est une œuvre majeure du cinéma post-moderne, dont le succès en a fait une véritable référence de la pop-culture.

Servi par un casting XXL (John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis, Uma Thurman et Harvey Keitel), le film met en scène plusieurs criminels de Los Angeles qui se retrouvent liés les uns aux autres de manière improbable.

Avec ses répliques cultes et sa mise en scène hors du commun, Pulp Fiction est un chef-d’œuvre qui continue aujourd’hui de fasciner les cinéphiles.

Fight Club (1999)

Adaptation cinématographique du roman éponyme écrit par Chuck Palahniuk, Fight Club, sorti en 1999, est l’un des films les plus marquants de la fin du XXe siècle.

Œuvre à la fois satirique et dramatique, ce long-métrage signé David Fincher est une véritable critique du consumérisme.

Un pamphlet paradoxalement dépourvu de manichéisme, laissant ainsi libre cours à l’interprétation du public.

Le film suit l’évolution du narrateur (Edward Norton), dont on ignore le nom, un trentenaire dépressif qui pour se sentir exister et relativiser ses névroses se rend à des réunions de groupes de parole.

Du jour au lendemain, sa rencontre avec Tyler Durden (Brad Pitt), un mystérieux vendeur de savon, va bouleverser son quotidien morose.

Divisant les critiques à sa sortie, en raison de son ambiguïté qui conduit parfois au malaise, Fight club a acquis le statut de film culte avec le temps.

L’armée des douze singes (1995)

Septième long-métrage du génial Terry Gilliam, L’armée des douze singes est un classique de science-fiction, qu’on ne se lasse jamais de revoir !

Sorti en 1995, ce film d’anticipation - inspiré du court métrage La Jetée, réalisé par Chris Marker en 1962 – se déroule en 2035 dans un futur proche et apocalyptique, où la surface de la terre est désormais inhospitalière en raison d’un virus mortel qui a éradiqué la quasi-totalité de l’humanité.

Parmi les survivants, qui vivent dans les entrailles de la planète, se trouve James (Bruce Willis), un prisonnier solitaire que des scientifiques envoient dans le passé pour tenter de récolter des informations sur l’apparition de ce virus.

Succès critique et commercial, ce film culte est généralement considéré comme l’œuvre la plus aboutie de Terry Gilliam.

Hook, ou la revanche du Capitaine Crochet (1991)

Inoubliable Robin Williams qui ressuscite un Peter Pan adulte ayant tout oublié du pays imaginaire !

Sorti en 1991, Hook (réalisé par Steven Spielberg) demeure l’un des films pour enfants (mais pas que…) les plus plébiscités des années 90.

Il raconte l’histoire de Peter Banning, avocat d’affaire accro à son travail, qui est en réalité le véritable Peter Pan, devenu adulte et amnésique.

N’ayant plus aucun souvenir de son passé, il recouvre peu à peu la mémoire suite à l’enlèvement de ses enfants par son ennemi héréditaire, le Capitaine Crochet (Dustin Hoffman).

Quelque peu boudé par la critique à sa sortie, le film connaîtra pourtant un succès inattendu mais mérité.

Independence Day (1996)

Blockbuster de l’année 1996, Independence Day, réalisé par Roland Emmerich, est l’un des films catastrophes et de science-fiction les plus célèbres de cette période.

En dépit d’un scénario que certains qualifieront de médiocre, le film est resté dans les mémoires en raison notamment de ses effets spéciaux impressionnants.

Il raconte l’invasion extraterrestre de la Terre par une race d’Alien hostile, dont le projet est de piller les ressources naturelles de la planète.

Après la destruction de plusieurs villes, des centaines d’Américains fuient dans le désert du Nevada et organisent la contre-offensive humaine sous la houlette du président Whitmore (Bill Pullman), épaulé par David Levinson (Jeff Goldblum) et le soldat Steve Hiller (Will Smith).

Peu épargné par la critique, Independence Day sera pourtant un carton au box-office mondial, allant jusqu’à figurer dans la liste des 100 plus gros succès de l’histoire du cinéma.

Pour beaucoup, il demeure un film générationnel !

Le dîner de cons (1998)

Inoubliable film signé Francis Weber, Le Dîner de cons, sorti en 1998, appartient au panthéon des comédies françaises, avec ses répliques cultes passées depuis à la postérité.

Adapté de la pièce de théâtre éponyme, le film raconte comment Pierre Brochant (Thierry Lhermitte), un célèbre éditeur de Paris, organise avec ses amis des « Dîner de cons », durant lesquels chaque organisateur ramène un « con » pour se moquer de lui sans que le malheureux s’en aperçoive.

Un soir, sur les conseils d’un ami, Pierre, qui croit détenir là le « champion du monde » des cons, invite un certain François Pignon (Jacques Villeret), un homme passionné par les maquettes en allumettes.

Persuadé qu’il s’apprête à passer une soirée savoureuse à se moquer de son invité, il va vite déchanter car rien ne va se passer comme prévu !

Immense succès populaire, Le Dîner de cons sera le deuxième plus gros carton de l’année 1998 en France, derrière l’intouchable Titanic.

Usual Suspects (1995)

Tous les cinéphiles vont le diront : il y a un avant et un après lorsque l’on regarde Usual Suspect.

Sorti en 1995, ce thriller culte de Bryan Singer suit l’interrogatoire, par l’inspecteur Dave Kujan (Chazz Palminteri), de Verbal Kint (Kevin Spacey), un petit malfrat arrêté après avoir été l’unique survivant d’un carnage perpétré dans un cargo amarré en Californie.

Gagnant peu à peu la confiance du voyou, le policier découvre que cette sordide affaire est liée à un certain Keyser Sôze, mystérieux gangster dont on ignore tout.

Avec sa narration non linéaire et son suspense haletant, le film est resté dans les mémoires, au point d’être considéré aujourd’hui comme une référence du genre.

Auraient pu figurer dans ce top : Un monde parfait, Virgin Suicides, Grosse fatigue, Un Indien dans la ville, Arnaques, crimes et botaniques, La mort vous va si bien, Bernie, C’est arrivé près de chez vous, Une époque formidable, Code 187, Le péril jeune, Les Visiteurs, Didier, Sauvez Willy, Léon, La vie est belle, La haine, Point break, Sixième sens, Le silence des agneaux, Danse avec les loups, The Mask, Mars Attacks, Las Vegas Parano, Jumanji, Seven, Reservoir dogs, Trainspotting, La leçon de piano et Un jour sans fin.

Bref, vous l’aurez compris, c’était beaucoup trop dur de n’en retenir que 30.


Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.