Les 10 films cultes des années 90, à voir et à revoir (Partie 1)

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On vous dévoile aujourd'hui la première partie de notre tout nouveau top des films cultes qui ont marqué les années 90. De la comédie de Noël au drame historique, en passant par les belles histoires aux happy end, il y en a pour tous les goûts.

Devant le succès de notre top consacré aux films cultes des années 80, qui a provoqué autant de débats enflammés sur les réseaux sociaux qu’au sein de la rédaction, on s’est dit qu’il fallait battre le fer tant qu’il est chaud.

C’est pourquoi, après la décennie 80 et son florilège de classiques, nous avons eu l’idée somme toute logique d’enchaîner et de dresser une liste des longs-métrages qui ont marqué les années 90.

Et une fois de plus, la tâche s’est révélée extrêmement ardue, tant le catalogue de cette période dorée regorge de films tous plus marquants les uns que les autres.

Dans ces conditions, il était difficile, pour ne pas dire impossible, de ne retenir que 30 films illustrant le mieux cette période.

Alors, pour établir un top à la fois objectif et représentatif de cette décennie si prolifique, la meilleure solution était de garder uniquement les titres les plus connus du grand public et des profanes, au risque, il est vrai, de sacrifier certains bijoux méconnus.

Mais que les puristes se rassurent, une liste des films volontairement mis de côté, pour les raisons que nous venons d’évoquer, sera toutefois disponible à la fin de la dernière partie.

Pour l’heure, on vous dévoile aujourd’hui, sans ordre de préférence, les 10 premiers films de ce top 30 non exhaustif, qui rappellera, à n’en pas douter, des souvenirs à beaucoup d’entre vous.

Maman, j’ai raté l’avion (1990)

C’est incontestablement l’un des films de Noël les plus connus des années 90, l’un de ceux qui ont marqué plusieurs générations et que les chaînes de télévision ont pris l’habitude de rediffuser à outrance, avec à chaque fois le même succès.

Sortie en 1990, cette comédie familiale signée Chris Colombus met en scène l’enfant star Macaulay Culkin dans le rôle du petit Kevin McCallister.

Benjamin d’une fratrie de cinq enfants, ce dernier se retrouve du jour au lendemain seul dans le domicile familial, lorsque toute sa famille part en vacances sans lui à Paris, après l’avoir oublié involontairement.

Pas mécontent d’être enfin débarrassé des siens et notamment de ses grands frères qui prennent un malin plaisir à le brutaliser, Kevin va toutefois se retrouver confronté très vite à la menace d’un duo de cambrioleurs, les «Casseurs Flotteurs», interprétés par Joe Pesci et Daniel Stern.

Débute alors un très savoureux jeu du chat et de la souris entre ces trois-là.

Immense succès commercial, le film devenu culte connaîtra plusieurs suites dont Maman, j’ai encore raté l’avion en 1992.

Madame Doubtfire (1993)

Le regretté Robin Williams nous aura offert quelques rôles cultes dans les années 90, mais sa prestation dans Madame Doubtfire a peut-être davantage marqué les esprits à cette époque

Sortie en 1993, cette géniale comédie signée Chris Colombus (encore lui) et adaptée d’un roman d’Anne Fine, met en vedette l’acteur décédé en 2014.

Robin Williams y incarne Daniel Hillard, un comédien talentueux mais sans le sou qui perd la garde de ses enfants suite à son divorce.

Déterminé à les revoir dans le dos de sa femme Miranda (Sally Field), il se grime alors en une compétente et adorable gouvernante anglaise, qui se fait appeler Iphigénie Doubtfire, et tout le monde n’y voit que du feu. Ou presque !

Énorme carton au box-office, Madame Doubtfire demeure l’un des films les plus marquants de la carrière de Robin Williams et fut le deuxième plus grand succès du cinéma mondial en 1993, juste derrière celui que nous allons évoquer dès maintenant.

Jurassic Park (1993)

Plus grand succès de l’année 1993, comme nous l’expliquions précédemment, Jurassic Park incarne à lui seul ces années 90 qui rendent nostalgiques un paquet d’entre nous.

Réalisé par Steven Spielberg, ce film, adapté du roman éponyme de Michael Crichton (également scénariste), raconte le projet fou d’un milliardaire, nommé John Hammond, qui crée un parc d’attractions sur une île du Costa Rica, où l’on peut admirer des dinosaures ressuscités grâce à la génétique.

Avant d’ouvrir officiellement les portes du complexe et suite à un incident impliquant la mort d’un employé, il est contraint de convier trois scientifiques, les professeurs Allan Grant (Sam Neil), Ellie Sattler (Laura Dern) et Ian Malcom (Jeff Goldblum), pour obtenir leur assentiment.

Mais alors qu’une tempête balaie la côte, rien ne va se passer comme prévu !

Premier film de l’histoire à dépasser les 900 millions de dollars de recettes dans le monde, Jurassic Park a marqué un tournant dans l’industrie du cinéma et notamment dans l’utilisation des images de synthèses pour les effets spéciaux.

Devenu une franchise rentable, il sera suivi de 4 autres films, réalisés en 1997, 2001, 2015 et 2018.

Les Évadés (1994)

Lorsqu’il s’agit de dresser une liste de nos films préférés, nombreux sont ceux qui citent Les Évadés ! Difficile de leur donner tort, tant le long-métrage de Franck Darabont s’avère être un chef-d’œuvre.

Sorti en 1994, le film raconte la détention d’Andy Dufresne (Tim Robbins), un homme condamné à tort pour le meurtre de sa femme et de son amant, qui purge sa peine au pénitencier de Shawshank, dans l’État du Maine.

Malgré les épreuves qu’il endure dans cette prison où la violence est quotidienne, Andy va se lier d’amitié avec Ellis Redding (Morgan Freeman), surnommé « Red », un détenu débrouillard et bienveillant qui lui présente toute sa petite bande de prisonniers.

Adapté d’un des plus célèbres romans de Stephen King, Les Évadés fut un échec commercial à sa sortie, mais les années lui rendront justice et il finira par devenir culte aux yeux de beaucoup, au point d’être considéré aujourd’hui comme l’un des plus grands films de tous les temps.

La Cité de la peur (1994)

Film absurde par excellence, La Cité de la peur aura marqué toute une génération de cinéphiles avec son humour si caractéristique et ses répliques cultes.

Écrit par la joyeuse troupe des Nuls et réalisé par Alain Berbérian, ce film se déroule lors d’une édition du Festival de Cannes, qui se retrouve endeuillée par une série de mystérieux meurtres de projectionnistes.

Ces derniers, dont le seul tort est d’avoir projeté le très mauvais film d’horreur intitulé Red is Dead, sont ainsi assassinés par un tueur armé d’une faucille et d’un marteau.

Présente sur la croisette, Odile Deray (Chantal Lauby), l’attachée de presse du film, veut profiter de cette soudaine publicité mais elle doit veiller à la sécurité de son acteur principal (Dominique Farrugia).

Elle embauche donc un garde du corps nommé Serge Karamazov (Alain Chabat), tandis que le commissaire Bialès (Gérad Darmon) qui enquête sur l’affaire la soupçonne d’être à l’origine des meurtriers.

Dernier projet du trio d’humoristes, La cité de la peur sera démolie par la presse à sa sortie mais trouvera tout de même son public, grâce à un humour absurde assumé qui a fait le succès des Nuls.

Considéré comme culte aujourd’hui, il est régulièrement cité comme une référence par de nombreux comédiens.

Forrest Gump (1994)

Que seraient les années 90 sans Forrest Gump ?

Sorti en 1994, le film culte de Robert Zemeckis est un classique du septième art et une véritable madeleine de Proust pour de nombreuses personnes ayant grandi à cette époque.

Adapté d’un célèbre roman éponyme, le film retrace la vie incroyable d’un certain Forrest Gump (Tom Hanks), un simple d’esprit originaire de l’Alabama (États-Unis), qui va de manière totalement fortuite et improbable se retrouver lié aux principaux évènements ayant marqué l’histoire des États-Unis, entre les années 1950 et les années 1980.

Plébiscité par la critique, le film sera un immense succès commercial et raflera pas moins de 6 statuettes, dont celle du meilleur film, lors de la 67e cérémonie des Oscars en 1995.

Braveheart (1995)

Produit et réalisé par Mel Gibson, qui incarne également le rôle principal, Braveheart retrace de manière romancée la vie de William Wallace, héros des guerres d’indépendance écossaises et chef des tribus coalisées, qui affronta les troupes du roi Édouard Ier d’Angleterre, lorsque celui-ci tenta d’envahir l’Écosse, à la fin du XIIIe siècle.

Critiquée à sa sortie, en raison notamment de la violence de certaines scènes et des nombreuses incohérences historiques, Braveheart a pourtant marqué son époque.

Gros succès commercial, le film sera en outre récompensé par cinq Oscars, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur en 1996.

Batman : Le Défi (1992)

Deuxième opus de la franchise consacrée au justicier de Gotham, Batman : Le défi (Returns en VO), sortie en 1992, est généralement considéré par les puristes comme le plus réussi.

Réalisé une nouvelle fois par le génial Tim Burton - qui avait pourtant décliné dans un premier temps avant finalement d’accepter l’offre en ayant la certitude d’avoir une liberté totale -, le film nous plonge dans un Gotham City toujours plus sinistre, qui assiste à l’arrivée d’un personnage aussi monstrueux que charismatique, Oswald Cobblepot (Danny DeVito) alias Le Pingouin.

Très populaire après avoir libéré le fils du maire, qui venait d’être enlevé, ce bienfaiteur en apparence suscite toutefois le scepticisme et la méfiance du milliardaire Bruce Wayne a.k.a Batman, lequel va très vite découvrir que ce « Pingouin » n’est pas celui qu’il prétend.

À la fois sombre et troublant, le film qui met l’accent sur la psychologie des trois personnages principaux (Batman, Catwoman et Le Pingouin) se caractérise par un manichéisme ambigu et provoque une confusion des sentiments chez les spectateurs.

Pretty Woman (1990)

« Pretty Woman, walking down the street, Pretty woman ! », qui n’a jamais entonné la célèbre musique du film, interprétée par Roy Orbinson ?

La mythique histoire d’amour entre Vivian (Julia Roberts), une jeune femme exerçant le plus vieux métier du monde, et Edward (Richard Gere), un richissime homme d’affaires américain, fait toujours autant rêver les fans de comédie romantique.

Sorti en 1990, ce film à succès, réalisé par Garry Marshall, a véritablement lancé la carrière de Julia Roberts.

Pourtant boudé par la critique, Pretty Woman est finalement devenu culte avec le temps, au point d’être régulièrement cité parmi les plus belles romances du cinéma.

Robin des bois, prince des voleurs (1991)

Nouvelle adaptation des aventures du célèbre héros légendaire de l’Angleterre, Robin des Bois, prince des voleurs, sorti en 1991, incarne également le cinéma des années 90.

Avec un casting prestigieux, le film (réalisé par Kevin Reynolds) revisite le mythe de Robin des Bois qui, à son retour des croisades en terre sainte en 1194, ose se dresser contre l'infâme Sheriff de Nothingham (Alan Rickman), en devenant le chef d'une bande d'infortunés, qui vivent retranchés dans la forêt de Sherwood.

Épaulé par Marianne (Mary Elizabeth Mastrantonio), ainsi que par son frère d'arme Azeem (Morgan Freeman), un compagnon musulman qui lui a sauvé la vie à Jérusalem, Robin de Locksley (Kevin Costner) va ainsi mener la révolte.

Gros succès de l'année 1991, le film, qui doit également sa notoriété à sa musique originale inoubliable signée Bryan Adams, reste un classique de cette époque.


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Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.