Népal : la plus grande cérémonie de sacrifice d'animaux au monde commence avec le massacre de 3500 buffles

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Le festival de Gadhimai a lieu tous les cinq ans au Népal. Il est organisé en l’honneur de la déesse hindoue à laquelle il emprunte le nom. Il est célèbre pour le sacrifice rituel d’animaux dont les chèvres, les rats, les poulets, les cochons et les pigeons. L’édition de cette année a commencé mardi avec l'abattage de 3500 buffles selon Humane Society International.

Crédit : KuniTakahashi/AP Images pour HSI

Le festival est considéré comme la plus grande cérémonie de sacrifice d’animaux au monde. En effet, 500 000 animaux ont été massacrés en 2009. Puis, le bain de sang a diminué en 2014 avec 250 000 animaux tués.

Toujours est-il que le rituel vieux de 250 ans suit son cours. Un chaman a ouvert la cérémonie en abattant une chèvre, un rat, un poulet, un cochon et un pigeon comme la tradition le veut. Puis, cette année encore, des fidèles hindous, épées et couteaux à la main, ont égorgé des milliers d’animaux dans une gigantesque arène. Pendant ce temps-là, les pèlerins grimpaient dans les arbres autour pour observer l’horreur.

Birendra Prasad Yadav, membre du comité d'organisation du festival, a expliqué que "les sacrifices ont commencé aujourd'hui... Nous avions essayé de ne pas l'appuyer, mais les gens ont foi en la tradition et sont venus ici avec leurs offrandes."

Crédit : Humane Society International

En effet, Rajesh Kumar, l’un des millions d’adorateurs présents, a déclaré être venu tout simplement car il croit en la déesse. Les sacrifices sont, dans ce cas, inséparables de la croyance. Ses centaines de milliers d’animaux étant sacrifiés sur l’autel de la prospérité et de la fin du mal.

Mettre fin à ces traditions paraît donc être une tâche extrêmement délicate. Toujours est-il que les défenseurs des droits des animaux soulignent que leurs actions au travers de campagnes de sensibilisation du public ont permis de réduire grandement le nombre de bêtes sacrifiées.

Alokparna Sengupta, directrice générale de Humane Society International/India, a déclaré “être ici au sacrifice de Gadhimai est l'une des expériences les plus déprimantes et les plus difficiles de ma vie.”

La tradition du massacre d’animaux faiblit mais n'abdique pas.

 Crédit :Humane Society International

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Au sujet de l'auteur : Emmanuel P.

journaliste