Nouvelle frasque pour Donald Trump qui traite Haïti, le Salvador et quelques États africains de « pays de merde »

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Donald Trump n'en finira donc jamais de nous surprendre avec ses frasques de plus en plus récurrentes. La dernière en date ? Lors d'une réunion sur l'immigration ce jeudi 11 janvier il a qualifié Haïti, le Salvador et quelques États africains de « pays de merde ».

Crédit image : shutterstock.com / Windover Way Photography

Jeudi 11 janvier, alors que le président américain recevait dans le bureau Ovale plusieurs sénateurs dont le républicain Lindsey Graham et le démocrate Richard Durbin, ce dernier s'est emporté et a tenu des propos qui ne font que confirmer les « valeurs » du président traitant ainsi Haïti et le Salvador, ainsi que d'autres nations africaines, de « pays de merde » : « Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de merde viennent ici ? » aurait lancé Donald Trump.

Des propos tenus à la suite de l'évocation d'un projet bipartisan proposant de limiter le regroupement familial et de restreindre l’accès à la carte verte ainsi que des mesures de sécurité à la frontière. L'accord permettrait, en échange, d'éviter l'expulsion de milliers de jeunes qui, pour la plupart, sont arrivés aux États-Unis alors qu'ils n'étaient qu'enfants. Mais Donald Trump n'avait pas l'air d'humeur à faire des compromis ce jour-là, indiquant à la suite de ses propos déplorables, selon le « Washington Post » qu'il vaudrait mieux accueillir des ressortissants norvégiens.

Et pour ne rien améliorer, le New York Times ne s'est pas gardé de relater des propos pour le moins abjects tenus par l'homme d'affaires devenu président. En effet, selon des sources anonymes, le président des États-Unis aurait assuré en évoquant l'immigration, que les Haïtiens « ont tous le sida ». La Maison Blanche avait alors démenti tandis que les sénateurs eux s'étaient indignés de telles affirmations.

« C'est terrible, c'est terrible... "

Peut-être que c'était l'écart de langage de trop. En tout cas, certains élus n'ont pas mâché leurs mots et ne cachent pas leur indignation. Pour le démocrate Luis Gutierrez, « nous pouvons dire maintenant avec 100 % de certitude que le président est un raciste qui ne partage pas les valeurs inscrites dans notre Constitution. »

Roberto Lopez, vice-président de la Chambre de commerce des Salvadoriens aux États-Unis, s'est plaint du comportement abyssal du président au micro de RFI : « C'est terrible, c'est terrible... Je veux dire, ce n'est pas un langage à utiliser. J'attends autre chose du président américain, du leader du monde libre. C'est incroyable qu'il ait dit ça… »

De son côté, Mia Love, la collègue républicaine de Luis Gutierrez, a jugé les propos du président « clivants » et « désobligeants » réclamant des excuses lors d'un communiqué de presse : « Cette attitude est inacceptable de la part du chef de notre nation ».

Il apparaît donc très nettement, suite aux propos présidentiels que la Maison Blanche n'a, cette fois, pas démenti, que l'ambition du président américain se concentre uniquement au niveau du peuple américain. En ce sens, Raj Shah, un élu de l'exécutif a déclaré que « certaines personnalités politiques à Washington choisissent de se battre pour des pays étrangers, mais le président Trump se battra toujours pour le peuple américain »

Source : Washington Post
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Au sujet de l'auteur : Pauline Masotta

Journaliste