Elle saute en marche d'une montagne russe car son harnais de sécurité n'est pas attaché

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Plus de peur que de mal au parc d’attractions Walibi en Belgique. Une jeune fille a réussi à s’extirper d’un wagon en marche après avoir remarqué que son harnais de sécurité n’était pas attaché.

Dimanche 14 août, une scène surréaliste s’est produite au parc d’attractions belge Walibi : une jeune fille s’est extirpée de justesse d’une attraction en marche. La raison ? Son harnais de sécurité n’était pas attaché, précisent nos confrères de La Voix du Nord.

Elle saute de son siège et échappe au pire

Ce jour-là, Camille et ses amis étaient impatients de tester les montagnes russes de l’attraction Le Vampire. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la joie fut de courte durée.

Alors qu’elle était installée dans le wagon avec son compagnon, la jeune Tourquennoise a remarqué que son harnais de sécurité n’était pas baissé. Face à l’urgence de la situation, elle a décidé de sauter de son siège avant d’atterrir sur la plateforme

Montagnes russes Le Vampire. Crédit Photo : Wikimedia

«Mon compagnon est en situation de handicap. Ils nous avaient donc installés en dernier. La vérification avait été faite de son côté, mais pas de la mienne. Quand l’attraction a démarré, mon harnais était toujours totalement levé», a confié la jeune fille au quotidien régional.

Avant d’ajouter : «Je suis arrivée sur la plateforme sur laquelle patientent les prochains clients, le wagon est passé juste au-dessus de mes jambes. Mon copain a crié et l’alarme a été déclenchée, bloquant le train».

La jeune fille souffre de stress post-traumatique

Après cette mésaventure qui aurait pu prendre une tournure dramatique, Camille a été prise en charge par le manager de l’établissement. Comme le précise le site d’information, Ce dernier lui a recommandé de porter plainte en interne. Elle a également déposé une plainte au commissariat de Tourcoing.

Crédit Photo : Istock

Depuis, la jeune femme - qui souffre de stress post-traumatique - vit un véritable calvaire : «Je n’arrive plus à dormir, je fais des cauchemars (…) Je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’ai failli mourir ce jour-là», a-t-elle expliqué.

De son côté, le parc Walibi a reconnu son erreur : «Pour une raison inconnue, les vérifications habituelles n’ont pas été adéquatement effectuées et le harnais de sécurité de la personne n’a pas été correctement abaissé».

Au sujet de l'auteur : Céline Gautier

Journaliste