Remaniement ministériel : Castaner remplace Collomb à l'Intérieur

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Après plus d’une semaine d’attente, le remaniement ministériel a enfin été dévoilé ce mardi matin, avec huit nouvelles têtes.

Ils étaient 31, ils sont désormais 35 à faire partie officiellement du gouvernement d’Edouard Philippe, troisième du nom. L’attente fut longue, deux semaines après la démission annoncée de Gérard Collomb du ministère de l’Intérieur. Visiblement, recomposer son gouvernement pour la troisième fois en 15 mois de mandat n’est pas une chose aisée.

Emmanuel Macron et Edouard Philippe manquaient-ils de candidats de renom pour intégrer le gouvernement ? Quoiqu’il en soit, aucun gros nom de la politique n’a été intégré et le jeu de chaises musicales a donc tourné court.

La principale information reste donc l’arrivée de Christophe Castaner, fidèle de Macron, en tant que nouveau ministre de l’Intérieur, qui sera épaulé par Laurent Nunez, actuel patron de la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure) et ancien préfet de police de Marseille.

Remaniement ministériel: Castaner remplace Collomb à l’Intérieur. Crédit image : Shutterstock / GERARD BOTTINO

Parmi les autres changements, le socialiste Didier Guillaume remplace Stéphane Travert au ministère de l’Agriculture tandis que Franck Riester prend la place de Françoise Nyssen au ministère de la Culture. De son côté, Marc Fresneau remplace Christophe Castaner en tant que ministre chargé des relations avec le Parlement.

Par ailleurs, Jacqueline Gourault, ancienne secrétaire d’Etat, devient ministre en charge de la Cohésion des Territoires, en remplacement de Jacques Mézard. Elle sera secondée par deux anciens secrétaires d’Etats, promus également ministres, Sébastien Lecornu et Julien Denormandie. Enfin, le secrétaire d’Etat, Mounir Mahjoubi, est désormais rattaché à Bercy. Marlène Schiappa voit son poste s’élargir puisqu’elle sera aussi chargée de la lutte contre les discriminations.

Ainsi, de nouveaux secrétaires d’État ont été nommés comme Emmanuelle Wargon (au ministère de la Transition écologique et solidaire), Christelle Dubos (au ministère des Solidarités et de la Santé), Agnès Pannier-Runnacher (au ministère de l’Economie et des Finances) et Gabriel Attal (au ministère de l’Education et de la Jeunesse).

Évidemment, à peine le remaniement annoncé, les opposants politiques n’ont pas tardé à le critiquer à l’image d’Alexis Corbière, député Les Insoumis, qui parle de « rafistolage » et de « bricolage », ou encore Laurence Sailliet, porte-parole des Républicains, qui évoque « un feuilleton pathétique ».


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Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef