Dans cette campagne de Sea Shepherd, la faune maritime agonise dans un océan pollué par le plastique

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Alors qu'un cachalot a été retrouvé mort sur une plage d'Espagne avec 29 kilos de déchets plastiques dans l'estomac ce lundi, Sea Sheperd, l'organisation de protection des océans a lancé une campagne qui tend à alarmer sur l'extrême détresse des animaux maritimes. Une campagne forte qui donne à réfléchir sur le comportement humain.

L'océan devient, à mesure que l'homme jette ses déchets, une mer de plastique. Et les animaux y suffoquent, y meurent. Seul l'humain est à blâmer quant à leur mort. Et face à ce fléau, l'ONG internationale Sea Sheperd n'a pas dit son dernier mot. C'est avec une vidéo au visuel époustouflant et au message choc qu'elle dévoile sa campagne pour la défense des océans et donc des animaux, en collaboration avec FF New York. 

Engoncée dans un océan de plastique, la faune marine illustrée dans cette vidéo de 50 secondes se débat comme elle le peut pour se sortir de ce drap de plastique qui l'empêche de respirer. Pour le PDG de Sea Sheperd, le capitaine Alex Cornelissen, nul doute, « ce que nous avons causé, nous devons maintenant le réparer » et de nous comparer à « une espèce envahissante, [...] en train d'anéantir la faune océanique et de s'emparer de son habitat. Les êtres humains sont à blâmer pour l'introduction de cette substance, la plus mortelle ».

Sacs plastiques, bouteilles ou encore filets de pêche sont devenus les voisins des dauphins, des requins, des tortures, des baleines et de toutes les autres espèces maritimes. Il est estimé que 80% des déchets provenant de l'homme se retrouvent dans l'océan, menacant alors cruellement la vie des animaux. Selon Sea Shepherd c'est « plus d'un million d'animaux marins qui se retrouvent piégés et qui meurent dans cet océan de plastique » et de déplorer que « malgré l'urgence, le grand public ne semble pas s'alarmer de ce problème, qui constitue un réel danger pour la biodiversité et l'environnement ».

Mais tout n'est pas joué. Selon l'ONG, les mentalités peuvent encore évoluer, changer. Pour le capitaine, le plus important semble de se tourner vers les bonnes cibles, celles pour qui l'écosystème ne résonne pas comme un élément à protéger ni à défendre. En ce sens, il estime devoir sensibiliser en particulier les « Millenials et la Génération Z » et commencer par « arrêter la production et l'utilisation de plastiques à usage unique. »

FF New York - Sea Shepherd

FF New York - Sea Shepherd

FF New York - Sea Shepherd

Source : Sea Shepherd

Au sujet de l'auteur : Pauline Masotta

Journaliste