18 choses qui vont nous manquer le plus chez Phil, le chef de projet de choc de Demotivateur : la 6 va vous étonner !

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Phil Barnell est un homme hors du commun.
Ce jeune homme âgé de 28 ans, connu aussi sous le pseudonyme de Dr Barnell, a en effet plusieurs cordes à son arc. Et si le chef de projet aux multiples facettes de la team Demotivateur quitte ce beau monde vendredi prochain, il n’en laisse pas moins une trace indélébile dans l’histoire du site aux chatons qui pètent et aux recettes goûteuses.


Tantôt musicien, tantôt séducteur maladroit, ce joyeux bout en train au sourire ravageur et mélenchoniste à ses heures perdues a fait rire et pleurer pendant plus d’un an ses chers et tendres collègues.


Ce sérial « déglingueur » frais comme un gardon, incorrigible amoureux de la gent féminine, a marqué les esprits lors de ses nombreuses envolées lyriques et a su tirer son épingle du jeu. Hélas, toutes bonnes choses ont une fin, et Philippe délaisse ses amis afin de commencer une nouvelle histoire sur les plages ensoleillées de Californie…


Mais qui est vraiment Phil Barnell ? Quelle place ce joyeux luron a-t-il dans le cœur de ses collègues ? Nous avons effectué notre enquête et récolté en exclusivité pour Demotivateur les témoignages des amis collègues du concerné...



1. Il est toujours dévoué, surtout pour apporter à bouffer à ses collègues fainéants
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« Lorsque venait l’heure du déjeuner et que j’étais débordé par mon travail, Phil a toujours été là pour m’apporter à manger. Et quand quelqu'un m'apporte à manger, je ne l'oublie jamais. Il a été une véritable mère nourricière pour moi, un peu comme une maman-oiseau qui donne la becquée à son oisillon, et pour cela je lui dis merci. Qui, désormais, va m'apporter mon kefta-mozarella-crudité, en ne demandant rien d'autre en échange qu'un simple ticket resto, 50 centimes et un sourire ? Qui sera mon conseiller attitré en matière d'entretien de chaussures ? Qui comblera le vide abyssal laissé par son départ, sur le channel " hey_sexy_lady " ? Et surtout, qui voudra bien partager mes défaites vidéoludiques en gardant calme, patience et bonne humeur ? Qui, qui, qui, QUI ???

Phil, tu me manqueras à jamais. Adieu vieux frère, adieu. Je parlerai de toi à mes petits-enfants, comme le vétéran de Verdun parlerait de ses camarades de tranchée tombés au front : la voix cassée, tremblotante d'émotion, les rides creusant brièvement un sourire depuis trop longtemps éteint, une étincelle fugace qui vacille l'espace d'un soupir au fond des yeux, le regard perdu là où seule la mémoire peut voir, et en répétant beaucoup beaucoup de fois les mêmes choses à cause de cette saloperie d'Alzheimer. »

Nathan W., gargouilleur, pigeon voyageur, mangeur de frites et de mouettes, écrivain perdu à ses heures, vieux de la vieille et champion régional de Fifa.


2. C'est un vrai pro de la drague

« Il porte des vestes en tweed et, en plus, il connaît des expressions classes comme «se faire lustrer le pingouin», le genre de choses qui font immédiatement craquer les femmes, ou qui en tout cas ne nous laissent pas indifférentes ! Nous, les femmes, nous avons toutes besoin dans nos vies d'un homme aux fortes opinions mais néanmoins plein de subtilité, qui sache être à la fois brutal et maladroit, un peu bourru mais attachant, qui nous respecte à chaque instant, un peu comme Philippe Barnell. Son expertise dans le domaine de l'amour et des choses du sexe fait de lui un véritable expert, une sorte de Docteur ès femmes, un parangon de douceur, un Jean-Sébastien Bach du discours amoureux. Et vous pouvez en croire ma parole, puisqu'en tant que femme moi-même, je sais qu'il n'y a personne au monde qui ne nous connaisse mieux que lui. »

Céline Gautier, 36 ans, rédactrice fantôme perdue dans une faille spatio-temporelle.


3. C’est un talent sous-estimé pour l’art scénique, et plus particulièrement l’imitation de genre

« C’est vrai qu’il y a des gens naturellement doués pour le spectacle vivant. Phil fait définitivement partie de ceux-là. Ce dont pourquoi il est le plus performant ? Sans doute l’accent martiniquais… Toujours dans la mesure, le juste. Le respectable. Vous voyez, Phil ne fait pas, ou peut-être rarement, dans la lourdeur. Ce n’est pas le genre à tomber dans le cliché ! Je pense qu’on est tous d’accord pour le dire ici. Où qu’il aille, j’espère qu’il continuera à avoir « pecho au slip », motivation nécessaire à Phil afin de continuer sur sa lancée. »

Salomé B., championne à la préparation du thé depuis 1997, Jura.


4. C’est un être débordant de finesse

« Ce qui va vraiment me manquer chez lui, c’est sa finesse au quotidien. Une finesse maîtrisée dès le premier jour de son arrivée chez Demotivateur quand, vers 18h pile (pas 18h01, ni 18h02 : l’heure, c’est très important chez lui), il lance, dans le plus grand des calmes : « Les gars, je vais poser une pêche, c’est par où les toilettes ? ». Ou encore ses jolies photos délicates, un vrai régal pour les yeux, comme celle-ci, envoyée il y a deux jours de la fin de son contrat :

Et que dire des remarques très Balzaciennes sur la gent féminine comme : « elle est rincée », « je la tringle pas », « elle fait bader », « elle est dégueulasse » ou encore le délicieux « j'la touche même pas avec un bout de bois ». I miss you, Phil.

Phil, c’est le nouveau synonyme de « finesse ». Je vais demander à l’inscrire dans le Larousse. »

Jérôme P., démissionnaire, Paris, 38 ans (et hétéro refoulé).


5. Il cache (un peu trop) bien son jeu… Dr Barnell & Mr. Hyde


« À mon arrivée dans les locaux, je me sentais un peu confus, désorienté. Mais lors de la pause déjeuner, Phil m’a tendu la main et m’a exposé tout ce qu’il y avait à savoir sur les lieux à proximité du bureau où la pitance y est délicieuse.

Tout a très vite dégénéré quand son esprit malade a laissé place à l’insanité d’un mal profond. Une jeune demoiselle dans la fleur de l’âge passe devant nous : « Elle casse la braguette, elle, mon vieux. Trop fraîche, sans déconner ».

Dès lors j’ai découvert le visage derrière le masque. Phil n’était pas l’homme simple auquel il faisait référence de prime abord. Sous ses allures d’ange à la gueule de ‘ricain, c’est une personnalité très extravertie. « À part faire cuire des pâtes, il sait faire quoi d’autre ? », je me pose la question encore aujourd’hui, Phil… encore aujourd’hui… »

Tanguy J., kaléidoscope de père en fils, baldaquin d’or 2012/2013 (et bilboquet à ses heures perdues)


6. Il a une facette cachée...

« Bon, je vais sans doute briser un tabou. Vous savez, Phil, je l’estimais beaucoup jusqu’à présent. Son sens de la répartie, ses argumentations politiques dignes d’un homme d’État, ses mots d’esprit toujours respectueux à l’égard des femmes, son intérêt caché pour la discographie de Britney Spears, tout me fascinait chez lui.

Jusqu’à ce que je m’aperçoive de ses penchants secrets, par inadvertance. Un midi, en revenant de pause déjeuner, quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsque je l’ai surpris en train de converser et de câliner non sans sensualité Mr Blindard, l’ours en peluche du bureau face à mes collègues, trop occupés à digérer leur repas pour le remarquer.

Je n’arriverai jamais à effacer cette image de ma mémoire, et entre nous, cet intérêt pour la gent féminine n’est que dissimulation. Ne vous fiez pas aux apparences, les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être.

Mais on t’aime bien quand même, Philou. »

Olivia K., 24 ans, disciple de David Hasselhoff à temps partiel (et chanteuse de R&B la nuit).


7. Il a une vie trépidante
Résultat de recherche d'images pour « Après avoir raté de peu une carrière professionnelle prometteuse dans le curling, il se lance à pieds joints dans la musique (grâce à un organe inégalable, on aurait d’ailleurs tous désiré avoir un enfant de lui). Malheureusement, son producteur décède subitement dans un accident de jokari, mettant sa carrière en suspens. Philippe Barnell rejoint donc l’équipe de Demotivateur et part en croisade dans l’espoir de monter un partenariat avec Jacquie et Michel. Il décède peu de temps après, ayant tout donné sur un tournage, tentant d’inscrire son nom au palmarès du guiness book des records dans la catégorie coït. Sa ponctualité nous mettait tous en émoi, son professionnalisme, sa délicatesse, son adresse au basket, sa discrétion au bureau ainsi que ses envolées lyriques (pleines de sensibilité), nous souffrirons tous terriblement de son absence. »

Arnaud C., 22 ans, prof de zumba (et zoophile refoulé)


8. Ses avis sont (très) tranchés

« Avec Phil, c’est noir ou c’est blanc, mais ce n'est vraiment jamais dans la mesure. Rentrer dans une conversation avec des phrases du type « ouais mais t’façon lui c’est un bon gros connard » ou « vraiment de la merde ce qu’elle fait cette timp » ne lui fait pas peur. Bien au contraire, il s’agit pour lui d’une façon de partager ses convictions et de diffuser son message de « tolérance ». Alors certes, on ne peut pas dire que ses interventions enrichissent le débat, mais Phil est au-dessus de ça. Et bonne nouvelle, c’est aussi pour ça qu’on l’aime ! »

Clément.P., le petit bout de Provence de l’open space.


9. Il a volé le cœur d’une collègue

« Phil, je dois t’avouer quelque chose. Tu as remarqué que j’étais une putain de grande gueule, rigolant avec tout le monde…sauf toi. J’espère que tu n’as pas pris cela pour de l’indifférence, car c’est en fait tout le contraire. Une chaleur a envahi mon cœur (et pas que) dès la première fois que je t’ai aperçu…pour ne plus me quitter. Je t’observe discrètement tous les jours et me bidonne à toutes tes blagues. Tu es drôle. Mais surtout. Tu es beau. Philippe. On dit no zob in job, mais comme tu nous quittes, peut-être pourrons-nous nous lustrer le pingouin ensemble ?

On dit que chaque mort est une nouvelle naissance. J'arrive, tu pars, mon cœur est larme, moi qui voulais simplement avoir un seul enfant de toi. »

Kristell R., 43 ans, compétitrice de polka arménienne le week-end et les jours fériés


10. C’est le Roi de la Jungle


« “Plus qu’un ami, un art de vivre”. Phil Barnell - ou devrais-je dire Barnie ? - est une espèce rare. De celles qui laissent une trace indélébile, comme un pet dans un caleçon après un kébab sauce algérienne. Seigneur incontesté du 7-7 où il règne en maître depuis son plus jeune âge, Phil a su imposer sa patte (sa griffe ?) dans la jungle étouffante de l’open-space Demotivateur. Vif comme un goujon tout juste tiré de l’eau, subtil comme une blague des Chevaliers du Fiel, d’un professionnalisme qui n’a d’égal que sa ponctualité, il a porté plus haut que quiconque les couleurs de sa boîte. Avec le temps, le jeune chiot un peu fou-fou des débuts a laissé place à un fauve majestueux au magnétisme sans pareil.

Reconnaissable entre mille, sa démarche chaloupée et féline témoigne de l’assurance des prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire. Roi en son domaine, il laissera aussi un souvenir impérissable au Futsal d’Ivry, qu’il a éclaboussé de son talent toutes les semaines, sauf 10 ou 12 fois où il avait la flemme. Mais après, tout, le roi de la Jungle ne chasse pas, il mange seulement! Et dans la moiteur de l’open-space, il sait que nombreuses sont les femelles prêtes à se damner pour lui ramener une salade lentilles-spaghetti ou un Pad Thaï à 10 euros (sans boisson). Défenseur de la vulve et de l’orphelin, roi de la relance dans l’axe avec le gardien sur FIFA 17, Phil laissera aussi le souvenir d’un poète humaniste. Mais une bonne phrase vaut parfois mieux qu’un bon discours, alors laissons le conclure: “Mec j’aimerais bien me taper une daronne, mais pas une dégueulasse tavu”. So long Phil… »


Luca Philibert “Phil” Adelfia, name droppeur professionnel.


11. C'est une source éternelle d'inspiration
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Phil le funky, nique la routine comme Bill Clinton
Doigts sur les platines, glissent comme une lame Wilkinson
Même sans weed ni Jameson, des paroles jamais sobres
Et toujours un œil orienté sous les robes
Des lobes d’oreilles aux orteils, un flegme digne d’un pacha
Pachave sur son clavier, se réveille que quand « y’a d’la chatte »
Sur le fameux channel, parle de plaisir charnel, de pulsions malsaines
Sache que le franc-parler vient de Marne-et-Seine
Manie l’art de la punchline sans délicatesse, quitte à viser le faciès
Alors qu’on sait, y’a pas qu’au futsal que Phil attend les passes déc’
Pour terminer, sans rimes, garde ta joie de vivre et la santé
Là où l’on acquiesce avec le sourire… « Namaste » vieux !

Jérémy B., artilleur linguistique, le Shakespeare du pauvre alias le Molière chauve !


12. C'est un homme à tout faire !


« Qui va m’envoyer les articles à push sur twitter ? Qui ira me chercher mon repas (et celui de Nathan) quand je n’aurai pas le temps ? Qui sera le militant au marteau et à la faucille défendant Mélenchon et Trump par la même occasion ? Qui nous parlera de sexe de façon classe avec un peignoir ? Qui alimentera le channel "sexy lady" qui nous donnait chaud au cœur quand il faisait froid l'hiver ? Qui utilisera le caca comme support de cable internet ? Qui usera les manettes de ps4 pour jouer à Fifa ? Qui nous donnera des avis tranchés sur tous les sujets de sociétés ? Qui va arriver après moi au travail pour moins me faire culpabiliser ? Qui ? Il n'y a que toi qui puisses faire tout ça à la fois... »


Lancelot Du Lac, Paladin niveau 12, arbalétrier et vice-champion du comté de Bourgogne de joute en équipes


13. Son humour grivois est à toute épreuve
Résultat de recherche d'images pour « Phil, que dire de toi... tout d’abord, j’ai très vite accroché car ton humour n’est pas si lointain du mien. J’ai voulu te mettre à l’aise dès ton arrivée en me délivrant de mes expressions anales les plus farfelues sans aucune gêne, et j’ai compris que tu avais bien reçu mon message lorsque tu as jeté un “je vais poser une pêche” dès le premier jour : pour moi, c’était une réponse à mes actes et cela m’a vraiment touché jusqu’au plus profond de mon cœur. J’ai tout de suite pensé à une preuve d’amour, par la suite, tu as continué à être toi, avec ton humour sale et macho, tout cela va beaucoup me manquer. De plus, ta grande motivation pour jouer au foot avec nous m’a beaucoup impressionnée, toujours le premier à répondre présent, on te doit beaucoup pour toutes ces victoires... »

Pawel S., Manageur de l’ambiance sonore de l’open-space. (Et trompettiste refoulé)


14. C'est un Tony Michelli so 2017

« Toujours prêt à mettre la main à la patoune, ce bon Philou des familles est un de ces hommes qu’on n'oubliera pas (big up à Barbara Gould au passage). »

Syrine Q., cuisinière sexy et karaokeuse.


15. Son humour à deux balles est légendaire. 

« Et sinon, je lui souhaite… »


Ludwig R., 29 ans, Paris, Chef de la Matrice.


16. Il sauve littéralement des vies

« Le départ de Phil, je refuse! Mais comment je vais faire moi? On pouvait si facilement le soudoyer avec de la nourriture « C’est vraiment trop bon ce que vous avez fait à manger. C’est le meilleur gâteau de ma vie. ». Une simple madeleine au citron nous a quand même épargné un aller-retour sous la pluie, 50 kilos sur le dos, pour deux lights qu'on n’a même pas utilisé. Vu les tonnes de nourriture produites chaque jour, je vous laisse imaginer tout ce que nous avons si facilement obtenu. Phil, ne lâche rien. Résiste face à l’oppression et l'oppresseur, déploie tes ailes et Phile (Good). »

Cécile, réalisatrice de vidéos food (mais rêve secrètement de faire des documentaires animaliers)


17. Il a un sens inné de l’axe édito et de la colonne de droite

« Comment parler de Phil sans évoquer son sens aiguisé pour la curation ? Quand je me remémore ses débuts en la matière, je revois ses premières propositions d’articles. Pour voyage SNCF “on pourrait faire un sujet sur des pandas roux qui s’enculent ?” Et à la question “Quel est le rapport Phil ?” à lui de répondre en toute décontraction : “Je suis sûr que s’ils pouvaient ils prendraient le train ! Et puis merde ils veulent que ça marche non ?”


Ah pour rigoler, on a bien rigolé !

Ce qui va aussi me manquer chez lui c’est son ineffaçable sourire, un chouilla moqueur, même quand je me passais les nerfs sur lui. Le roi du self control, tout sujet sphinctérien exclu... »

Marine C. Chef de projet MILF(euille)


18. C'est un homme de Lettres


« Phil, Phil, Phil…
Tu es encore là devant moi, mais tu me manques déjà…

P comme Pachyderme, majestueux, intelligent, gracieux...
H comme Harmonieux, agréable, disponible et doux…
I comme Idyllique, chaque jour plus désirable que le précédent
L comme Laxatif, nul n’oubliera jamais ton premier jour chez Demotivateur...
I comme Illimité, plein de ressources et de générosité
P comme Pandémique, contagieux comme son sourire ou l'envie de poser une pêche
P comme Palpitant, comme un petit cœur qui bat 
E comme Éberlué, surprenant, extraordinaire... »

M.S., Polak chef de chantier, capitaine romanesque des Black Cats, fan de Taylor S. et de Justin B.



Bref, tu vas nous manquer !

V. Dautigny, artiste en herbe 2.0





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Au sujet de l'auteur : Olivia Kulej

Journaliste