Grosse polémique dans le monde des Miss : une vidéo a dévoilé des propos insultants tenus par Miss Provence et Miss Aquitaine envers d’autres candidates le soir de l’élection. Elles ont finalement été destituées.
L’élection de Miss France 2026 s’est tenue ce samedi 6 décembre à Amiens, et c’est finalement Miss Tahiti qui a remporté la couronne. Si la cérémonie s’est bien déroulée, une grosse polémique a éclaté quelques heures plus tard.
Crédit photo : TF1
Une vidéo a circulé où l’on voit Julie Zitouni, Miss Provence, et Aïnoha Lahitete, Miss Aquitaine, tenir des propos insultants envers les autres Miss le soir de l’élection. Cette vidéo envoyée sur Snapchat était privée mais a été publiée à l’insu des deux jeunes femmes sur les réseaux sociaux, et a rapidement été relayée.
“Il n’y a que des grosses putes”
Dans la vidéo, les deux Miss ont vivement critiqué le top 12 des Miss qualifiées.
“Je veux pas faire ma rageuse hein mais… C’est quoi ce top 12 s’il vous plaît ? Allo la Terre !” a déclaré Miss Aquitaine dans la vidéo.
Des propos que Miss Provence a validé en affirmant : “Il n’y a que des grosses putes”, ce à quoi Miss Aquitaine a répondu : “Pas toutes, mais beaucoup.”
Le comportement de Miss Provence et Miss Aquitaine...Voilà prq elles n'étaient pas dans le top 12, Elles n'avaient rien à y faire...
— Valou__🌸 (@valerie_Bastet) December 7, 2025
La honte pour leur région ! #MissFrance2026
Bravo encore à Tahiti et Nouvelle Calédonie, une belle image qu'on gardera ce tête à tête de Reines pic.twitter.com/XfPFPTm2pJ
Ces insultes ont rapidement fait le tour de la France. En apprenant que la vidéo avait fuité, les deux Miss se sont excusées et ont affirmé que c’était seulement de l’humour.
“Les mots que j’ai prononcés sont maladroits et ne reflètent absolument pas ce que je pense des candidates. J’ai utilisé le mot "putes" dans un sens familier qui, dans ma manière de parler, signifiait simplement “les veinardes”, “les chanceuses”. Ce n’était pas une insulte. Elles sont devenues des amies durant cette aventure. Je n’aurais jamais voulu qu’elles se sentent visées ou blessées”, a affirmé Julie Zitouni sur Instagram.
Elle a également déclaré que le top 12 était composé de candidates qu’elle “affectionne profondément” et avec qui elle a créé “de vraies affinités”.
Les deux Miss destituées
Miss Aquitaine s’est également excusée dans une publication sur Instagram.
“Dans une vidéo destinée à un cercle privé mais qui a été relayée publiquement, j’ai approuvé des propos inacceptables tenus par une autre Miss régionale du concours. Je tiens à dire clairement que je regrette profondément mon attitude. Je présente mes excuses les plus sincères à toutes les candidates de la promotion Miss France 2026. Sous le coup de l’émotion et du déroulement de la cérémonie, je n’ai pas mesuré la gravité de ce qui se passait”, a-t-elle rédigé sur Instagram.
Crédit photo : @ainhoa_lahitete / Instagram
Face à cette polémique, les comités Miss Aquitaine et Miss Provence ont finalement décidé de destituer les deux jeunes femmes.
“Les comités Miss Provence Côte d’Azur et Miss Aquitaine, avec le soutien de la société Miss France et de l’amicale des délégués régionaux, prononcent la destitution de Julie Zitouni, Miss Provence 2025 et de Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine 2025. Le rôle d’une Miss régionale est d’être ambassadrice de sa région, un visage de sérieux, de respect et de responsabilité, notamment auprès des jeunes femmes qui s’identifient à elles”, indique le communiqué relayé par BFMTV.
Crédit photo : @comitemisspaca / Instagram
Ce n’est pas la première fois que des Miss sont destituées. Par le passé, Miss France 2004, Miss Paris 2009 et Miss Roussillon 2013 ont perdu leur titre après la diffusion de photos dénudées.
