Star Wars : 10 choses que vous ignorez sur la saga culte de science-fiction

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Véritable phénomène de société dépassant le simple cadre de l’œuvre cinématographique, la saga Star Wars est aujourd’hui connue de tous aux quatre coins du monde et demeure indémodable depuis quatre décennies et la sortie du premier film « Un nouvel espoir », en 1977.

L’univers né de l’imagination du réalisateur Georges Lucas traverse ainsi les générations sans jamais prendre une ride, se renouvelant sans cesse, bien souvent pour le meilleur (« Rogue One », « The Mandalorian ») et parfois - il faut bien le reconnaître - pour le pire (« Solo », « L’ascension de Skywalker »), gagnant jour après jour de nouveaux adeptes au sein de son immense « fan base ».

Si Star Wars a séduit autant de personnes à différentes époques, c’est en partie grâce à son monde aux contrées infinies et fascinantes qu’on rêverait de survoler à bord du Faucon Millenium.

Et que dire de son incroyable galerie de personnages, tous aussi attachants et complexes les uns que les autres (sauf Jar Jar bien sûr qui reste une anomalie), auxquels de nombreux enfants veulent ressembler.

Tout ce cocktail participe du succès incroyable de Star Wars qui, aujourd’hui encore, ne se dément pas !

Il est évident qu’une telle épopée, qui perdure et résiste au temps, regorge d’histoires incroyables et autres anecdotes croustillantes qui contribuent également à renforcer la légende autour de cette saga mythique.

De l’origine du nom de Dark Vador jusqu’aux références cachées, en passant par d’invraisemblables secrets de tournage, découvrez 10 choses à savoir sur la saga Star Wars.

Alors, que la force soit avec vous car vous en aurez besoin tout au long de ce voyage dans une galaxie lointaine, très lointaine.

Crédit photo : Planète Star Wars

Le premier nom de Star Wars était « Le journal des Whills »

Et oui, Star Wars n’aurait jamais dû s’appeler ainsi ! Du moins ce titre, aujourd’hui culte, n’était pas celui que Georges Lucas avait en tête au début.

Rédigée par le réalisateur en 1973, soit quatre ans avant la sortie de l’épisode IV « Un nouvel espoir », la première mouture du scénario de la saga s’intitulait en effet « Le journal des Whills ».

Dans cette ébauche d’à peine 2 pages, Georges Lucas racontait l’histoire d’un certain Mace Windy (tiens tiens, ça ne vous rappelle pas quelqu’un ?), un Jedi Bendu vénéré de tous et réputé comme étant le plus puissant des Jedi.

Son histoire est contée par son apprenti "padawaan" C.J. Thorpe qui vient d’intégrer, à 16 ans l’Académie intersystèmes pour devenir un Templier Jedi.

Si ce récit diffère énormément des films qui viendront, Georges Lucas y introduit toutefois quelques-uns des thèmes phares qui feront le succès de la saga, avec notamment l’univers des Jedi et de leur padawans (l’orthographe a été changée entre-temps), formés au sein d’une académie.

Georges Lucas dans les années 70. Crédit photo : Pinterest

Le chiffre 1138 apparaît plusieurs fois dans Star Wars, en référence au premier film de Georges Lucas

C’est un détail qui vous aura sûrement échappé mais le chiffre 1138 est très présent dans les films Star Wars.

On peut ainsi l’apercevoir sur le dos du droïde que Jar Jar Binks renverse dans « Star Wars, épisode 1 : La Menace Fantôme ».

C’est également le numéro de la cellule où la princesse Leia est retenue prisonnière sur l’étoile de la mort, dans « Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir ».

Pourquoi ce chiffre ?

Il s’agit tout simplement d’une référence subtile au tout premier film réalisé par Georges Lucas en 1960. Intitulée « THX1138 », cette œuvre dystopique de science-fiction avec Robert Duvall avait été un échec commercial à l’époque, avant de devenir culte avec le temps.

Pour la petite histoire, il faut savoir que Lucas avait remporté le Grand prix du Festival national du film étudiant en 1968, avec une première version de « THX1138 », tournée sous la forme d’un court-métrage.

Cette récompense lui avait été décernée par un jury d’experts dont faisait partie un certain Irvin Kershner, qui n’est autre que le réalisateur de « Star Wars, épisode V : L’Empire contre-attaque », considéré comme le meilleur film de la saga.

Robert Duvall et Georges Lucas sur le tournage de « THX1138 ». Crédit photo : Warner Bros

Le nom de Darth Vader (Dark Vador en VF) est en fait un mélange de trois mots

Troisième plus grand méchant de l’histoire du cinéma selon l’American Film Institute, le personnage de Darth Vader (Dark Vador en VF) a terrorisé des générations d’enfants devant leurs écrans.

Le puissant seigneur du mal fait ainsi trembler n’importe qui à la simple évocation de son nom !

Mais d’ailleurs, d’où vient-il ce nom si bizarre ?

C’est en mélangeant trois mots - « Dark » (sombre), « Death » (mort) et « Invader » (envahisseur) - que Georges Lucas l’a inventé.

Le tournage de l’épisode IV de Star Wars a failli créer un incident diplomatique entre la… Tunisie et la Libye

Avouez que celle-là, vous ne l’aviez pas vue venir !

On exagère un tantinet mais le tournage du tout premier opus aurait bien pu mettre le feu aux poudres entre les deux nations frontalières.

Alors qu’ils tournaient en Tunisie les scènes se déroulant sur Tatooine, planète natale de la famille Skywalker (nommée ainsi par Georges Lucas en hommage à la ville tunisienne Tataouine), l’équipe était ainsi basée non loin de la frontière avec la Libye.

Pour acheminer du matériel dans cette zone, Georges Lucas et ses ouailles ont utilisé des camions militaires tunisiens, ce qui a soudainement éveillé la curiosité des autorités libyennes, inquiètes de voir autant d’allées et venues à proximité de leur pays.

L’armée locale a même inspecté certains des camions, afin de vérifier qu’ils ne transportaient pas une arme secrète appartenant à la Tunisie.

Harrison Ford voulait absolument que son personnage de Han Solo meure

Contrairement à ses deux compères à l’écran, Mark Hamill (Luke) et Carrie Fisher (Leia) qui avait signé pour toute la trilogie, Harrison Ford (Han Solo) a fait le choix de ne s’engager que pour un film à la fois.

Après avoir tourné le premier et avoir resigné pour le deuxième, il a même demandé à Georges Lucas de faire mourir son personnage, d’abord dans l’épisode V puis l’épisode VI, en vain.

Il sera (ATTENTION SPOILER ALERT) finalement exaucé dans « Star Wars, épisode VII : Le réveil de la Force ».

Crédit photo : Disney / Lucasfilm

Une réplique du Faucon Millenium, célèbre vaisseau de Star Wars, a été construite grandeur nature

Pour les besoins du tournage de « Star Wars, épisode V : L’empire contre-attaque », une réplique grandeur nature du célèbre Faucon Millenium a en effet été construite.

Elle fut l’œuvre des ingénieurs maritimes de Pembroke Docks (Pays de Galles) et mesurait 20 m de diamètre et près de 5 m de haut pour un poids total de… 23 tonnes.

Chantier de construction de la réplique du Faucon Millenium en 1979. Crédit photo : John Clark 

« Je suis ton père », la plus célèbre réplique de Star Wars, n’a jamais été prononcée par l’acteur incarnant Dark Vador pour préserver le suspense 

C’est l’une des anecdotes les plus incroyables et peut-être même la plus invraisemblable concernant Star Wars !

La plus célèbre réplique de la saga « Je suis ton père », prononcée par Dark Vador (anciennement Anakin Skywalker) à son fils Luke, n’a en effet jamais été prononcée par David Prowse, l’acteur qui incarnait le seigneur Sith à l’écran.

Ce dernier avait en effet appris une version tronquée du scénario où la réplique était remplacée par la phrase suivante « Non, Obi-Wan a tué ton père ».

Georges Lucas avait volontairement modifié le texte pour préserver tout suspense et d’éventuelles fuites concernant ce rebondissement inattendu de l’intrigue.

Seuls le réalisateur Irvin Kershner et l’acteur Mark Hamill (pour lui permettre de jouer la scène avec toute l’intensité requise) étaient dans la confidence.

La véritable réplique n’a été ajoutée qu’au montage final avec la voix de James Earl Jones, qui redoublait tous les dialogues du personnage de Vador.

On imagine bien la surprise pour ne pas dire la stupéfaction du public, mais aussi des journalistes et même de l’équipe du film lorsqu’ils ont vu la scène au cinéma.

Un coup de génie de la part de Lucas !

1 500 personnes ont assisté au tournage du « retour » de Dark Vador dans « Star Wars, épisode III », du jamais vu

La scène où Anakin Skylwalker - tout juste opéré après avoir été laissé pour mort par Obi Wan - devient véritablement Dark Vador (« Star Wars, Épisode III : La revanche des Siths ») a été un véritable événement, à tel point que le tournage a attiré du monde, beaucoup de monde.

Pour l’occasion, des cadres de la Fox, des producteurs du studio mais aussi des salariés et des stagiaires avaient fait le déplacement pour ne pas rater le spectacle.

Ainsi, pas moins de 1 500 personnes (soit la capacité d’une salle de spectacle comme le Bataclan) étaient en effet présentes ce jour-là sur le plateau, contre une centaine habituellement.

De mémoire de cinéaste, on n’avait jamais vu ça !

Il faut dire que la perspective de voir, de nouveau, dans un film le personnage de Dark Vador - dont la dernière présence à l’écran remontait à 1983 - avait de quoi séduire les foules.

Le nom initial de la famille Skywalker, au cœur de l'intrigue de Star Wars, a été modifié à cause de… Charles Manson

Non, ceci n’est pas un kamoulox !

La famille Skywalker n’aurait jamais dû porter ce nom qui résonne pourtant aujourd’hui comme l’un de patronymes les plus célèbres du cinéma.

Initialement, Georges Lucas avait choisi le nom de Starkiller mais il a finalement changé d’avis car ce mot - que l’on peut traduire par « tueur d’étoiles » - évoquait pour de nombreuses personnes le macabre souvenir du célèbre gourou meurtrier Charles Manson, qui avait notamment commandité l’assassinat de Sharon Tate, femme de Roman Polanski, en 1969.

Charles Manson. Crédit photo : Wikimedia Commons

Star Wars est l’œuvre cinématographique la plus adaptée en Jeux vidéo

Devenu plus qu’une série de films, Star Wars est aujourd’hui décliné à toutes les sauces et on peut le voir à travers les très nombreux produits dérivés qui lui sont consacrés.

L’univers créé par Georges Lucas est par ailleurs l’œuvre cinématographique la plus adaptée en Jeux vidéo avec pas moins de 184 jeux officiels et 27 non officiels.

Rien que ça !

Crédit photo : Microsoft


Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.