Depuis deux ans, des habitants de Maisons-Laffitte se plaignent des nuisances sonores créées par les enfants qui jouent quand ils sont à l’école. Finalement, la justice a tranché et a décidé de priver les enfants de la cour de récréation.
Dans la commune de Maisons-Laffitte, dans les Yvelines, l’école Montessori “Les Rayons de Soleil” accueille une centaine d’enfants. Cependant, cet établissement scolaire est une source d’agacement pour les habitants, incommodés par les nuisances sonores de l’école. Pendant la récréation, les enfants jouent et crient, ce qui peut faire du bruit. En effet, les enfants ont besoin de se dépenser pendant la pause pour se détendre et relâcher la pression, à l'instar de ces élèves qui peuvent faire du vélo en classe pour canaliser leur énergie.
En deux ans, cinq personnes ont porté plainte contre l’école, estimant que les enfants font “trop de bruit” quand ils jouent dans la cour.
“Le bruit perturbe gravement la possibilité, pour certains, d’exercer leur activité en télétravail, et prive d’autres de la jouissance paisible de leur retraite après une vie entière de labeur”, affirme l’avocat des plaignants à Actu.
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Les enfants privés de cour de récréation
Une médiation a été tentée, en vain, et l’école a finalement été assignée en justice. Le tribunal a rendu son verdict le 25 mai dernier et depuis le 10 août, les enfants n’ont plus le droit de jouer dans la cour de récréation de l’école. Ainsi, ils ne peuvent plus profiter de l’espace extérieur de 500 m2 et doivent se retrancher dans une petite cour intérieure de 100 m2, ce qui crée des problèmes d’organisation au sein de l’établissement.
“Ce n’est pas pratique puisqu’on ne peut pas mettre plus de 25 enfants, relativement entassés, et qu’on doit faire des récréations en décalé et alternées”, regrette Tristan Micol, le président de l’école, qui dénonce une “condamnation excessive”, selon La Dépêche.
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D’après Tristan Micol, cette décision “met en péril la survie de l’école” puisque certains parents d’élèves menacent de désinscrire leurs enfants de l’établissement. L’école a décidé de faire appel à la décision de la justice. De son côté, la mairie tente de trouver un arrangement en proposant aux élèves de se rendre… sur d’autres aires de jeux plus éloignées.