Un ouvrier de chez Michelin réalise une sculpture de Bibendum avec plus de 19 000 écrous

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Michael Nadot, technicien de maintenance à l’usine Michelin située à Roanne, est aussi sculpteur sur son temps libre. Sa dernière oeuvre n’est autre que le célèbre bibendum, reconstitué avec plus de 19 000 écrous !

À l’entrée de l’usine Michelin de Roanne, un curieux bonhomme est désormais présent pour vous saluer. Il s’agit du célèbre Bibendum, version métalleux. En effet, une sculpture grandeur nature réalisée essentiellement avec des écrous trône aujourd’hui devant les portes de l’usine.

Crédit photo : MIchael Nadot

Composée de 19 744 écrous, cette sculpture a été réalisée par Michael Nadot, un technicien de maintenance de Michelin. Il lui a fallu 130 heures de travail, sur son temps libre, pour ériger cette sculpture mesurant 1,80 mètre et pesant 400 kilos.

Connaissant les talents de sculpteur de son employé, présent depuis 25 ans, c’est son employeur qui l’a sollicité pour ce projet : “J’avais une certaine pression quand même. Celle de bien faire. Ne pas décevoir la Grande maison”, glisse-t-il au journal Le Pays.

“Trouver 20 000 écrous n’a pas été simple”

À 45 ans, Michael Nadot est aujourd’hui chargé de l’installation des machines dernier cri dans l’usine. Une évolution professionnelle qui lui a apporté “énormément de connaissances, de la technique et beaucoup d’assurance”.

Crédit photo : MIchael Nadot

Fier d’avoir la confiance de sa direction pour cette tâche artistique, il s’est lancé à corps perdu dans la confection de son oeuvre : “Trouver 20 000 écrous en quelques semaines n’a, déjà, pas été simple”.

Pour assembler les écrous, Michael Nadot a utilisé des bandes de plâtre pour concevoir des moules au sein desquels il a placé chaque écrou. Un soudage TIG a ensuite permis au sculpteur de solidifier tout l’assemblage.

Crédit photo : MIchael Nadot

Au bout de 130 heures de travail, le résultat final a fait l’unanimité. À tel point que la sculpture, à l’effigie de l’original, accueille les salariés de l’usine chaque matin. De plus, à chaque changement d’équipe, une lumière fait étinceler l’oeuvre de l’intérieur.

Source : Le Pays

Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef