Cette retraitée de 90 ans a reçu une facture d'eau exorbitante de... 7 288 euros

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Une retraitée de la Meuse doit payer une facture d’eau exorbitante de plusieurs milliers d’euros.

L’inflation galopante de ces derniers mois a considérablement pesé sur les ménages français qui ont vu leurs factures augmenter de manière drastique.

Et pour certains, ces augmentations atteignent parfois d’incompréhensibles sommets !

C’est notamment le cas d’une certaine Bernadette Latour, habitante de Bar-le-Duc (Meuse) , qui est récemment tombée des nues en découvrant que sa facture d’eau s’élevait à… 7 288,27 euros.

À 90 ans, elle doit payer une facture d’eau de 7 300 €

« Une sacrée somme » que cette retraitée de 90 ans ne peut bien évidemment pas payer, et qui équivaut à « 8 fois (sa) retraite » selon les dires de son fils Gilles, interrogé par France 3 Lorraine.

Comment expliquer une telle facture ?

Comme le relatent nos confrères de France Télévisions, le compteur d’eau de Bernadette se trouve « à 800 m » de son domicile et les conduites qui y sont raccordées traversent à la fois un terrain privé et une parcelle publique appartenant à la ville de Bar-le-Duc.

Or, des fuites ont été repérées à cet endroit il y a deux ans, mais celles-ci seraient localisées en dehors du terrain de la retraitée.

« On a fait le nécessaire. On a vérifié nos 6 bouches d’eau aucune ne fuit (…) deux fuites ont été détectées. Elles sont situées sur le domaine public. On ne peut donc pas creuser et l’eau continue à couler. Ça ne dérange personne », affirme en effet Gilles Latour, qui ne décolère pas.

Selon lui, la solution serait que l’on « supprime le domaine public » et que l’on installe « un compteur en début de propriété ». C’est d’ailleurs la proposition qu’il avait faite aux autorités compétentes mais celles-ci lui avaient rétorqué qu’il devait prendre en charge lui-même le coût de l’appareil et son installation qui s’élevait à… 18 000 euros. Un tarif bien trop élevé aux yeux de Gille Latour qui n’avait eu d’autre choix que de refuser.

Crédit photo : Lodois Gravel / France 3 Lorraine

Bernadette se retrouve donc dans l’impasse et sa situation pourrait s’éterniser, bien que les autorités assurent s'occuper du dossier.

« On va essayer d’aller au plus vite. Ce type de travaux est toujours lié à la délibération du conseil communautaire », indique ainsi Gérard Michel, le vice-président de l’agglomération Meuse Grand Sud, en charge du cycle de l’eau.

Et d’ajouter : « On va voir pour lui accorder un délai supplémentaire. On ne peut pas attendre que la facture explose pour réagir ».

Affaire à suivre.

Source : France 3

Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.