Cette enseignante frappe une élève de 3 ans et se justifie de la pire des façons

Une maîtresse d'école s'est violemment emportée au début du mois et s'en est pris à une élève. Une séquence filmée qui a donné lieu à des images choquantes.

C'est une affaire qui fait tache en ce mois de rentrée scolaire !

Une enseignante a été suspendue après avoir frappé une enfant de 3 ans, tout en lui jetant de l'eau au visage.

Filmée, la scène diffusée sur la toile a choqué jusqu'aux plus hauts sommets de l'État.

Salle de classeImage d'illustration. Crédit photo : iStock

Une fillette violemment frappée par sa maîtresse, en maternelle

Les faits se sont déroulés le mardi 3 septembre dans une école maternelle du XVe arrondissement de Paris. Un parent d'élève, présent dans l'établissement, a tout filmé avant de partager la vidéo sur les réseaux sociaux.

Sur les images, on aperçoit cette enseignante, en poste depuis 20 ans, asséner un violent coup dans le bas du dos de la fillette, en pleurs, qui chute dans la foulée. Après s'être relevée, cette dernière court vers la porte d'entrée de la salle de classe avant d'être rejointe par la maîtresse qui lui vaporise alors de l'eau au visage, à l'aide d'un spray. « Ça fait du bien là ? », lance-t-elle alors à l'enfant, avant de reprendre son activité, comme si de rien n'était.

Aussitôt diffusée, la vidéo a bien évidemment suscité la colère et l'émoi. L'ex-ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet a ainsi vivement réagi sur le réseau social X, qualifiant ces images de « terriblement choquantes et inacceptables ». De son côté, la famille de l'élève a saisi la justice. Une double enquête, à la fois pénale et administrative, a été lancée pour déterminer les circonstances exactes de cet acte de maltraitance.

La maîtresse, qui n'avait aucun antécédent de violence, a depuis été suspendue à la demande du ministère de l'Éducation nationale.

Selon la mère de la fillette, interrogée par nos confrères de BFM TV, la directrice de l'école aurait tenté de minimiser le geste de sa collègue en affirmant, devant témoins : « elle l’a tapée, elle ne l’a pas tuée ». L’enseignante aurait, de son côté, justifié son attitude en expliquant qu'il « y avait une surcharge d'élèves dans cette classe ».

Elle a finalement présenté « ses excuses devant toutes les autres maîtresses vendredi dernier », mais il est évident que l'histoire ne s'arrêtera pas là.


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Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.