Deux entreprises ont créé une nouvelle contraception féminine qui pourrait aider les femmes à ne pas avoir d’enfant, le tout sans hormone ni douleur. Une idée révolutionnaire qui pourrait être lancée dès 2032.
Actuellement, il existe plusieurs types de contraception féminines comme la pilule, le stérilet ou encore l’implant. Cependant, bien que ces méthodes soient largement répandues, elles ont des inconvénients. La pose d’un stérilet peut être douloureux voire inefficace, comme le montre cette photo d'un nouveau-né tenant fièrement le stérilet de sa mère. L’implant peut quant à lui migrer dans une autre partie du corps et la pilule impose un traitement hormonal qui peut causer des cancers, des thromboses veineuses ou des troubles cardiovasculaires.
Afin d’éviter ces risques pour la santé des femmes, la société Choice a lancé une collaboration inédite avec la deeptechfrançaise SilMach pour créer une nouvelle contraception efficace, sans hormone ni douleur. Il s’agit d’un microdispositif intelligent, sous la forme de fines valves installées dans les trompes de Fallope.
Des valves pour contrôler sa fertilité
Ce dispositif permet d’ouvrir et de fermer les valves situées dans les trompes de Fallope pour contrôler la fertilité. Quand les valves sont fermées, la rencontre entre les spermatozoïdes et l’ovule n’est pas possible alors que quand elles sont ouvertes, la femme peut tenter d’avoir un enfant.
Crédit photo : Choice / SilMach
Selon les premiers éléments révélés par les sociétés, le moteur du dispositif mesure seulement 0,1 millimètre d’épaisseur. Il repose sur “de minuscules structures en forme de peignes, invisibles à l'œil nu, qui produisent un mouvement mécanique précis et répétable”, comme l’indique Science et Vie.
Crédit photo : Choice / SilMach
Ce dispositif pourrait être posé via un microcathéter mais à terme, l’objectif est de permettre aux femmes “de reprendre entièrement la main sur leur contraception”. Ce système entièrement mécanique n’est pas un traitement hormonal. Plus fiable et simple d’utilisation, il pourrait être une solution pour les femmes en rémission d’un cancer du sein qui ne peuvent plus prendre une contraception avec hormones. Une phase d’essais clinique débutera fin 2026 pour un lancement envisagé dès 2032.
