Le cerveau des chats est plus petit que celui de leurs ancêtres, et c'est la science qui le dit

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Le saviez-vous ? les chats d’aujourd’hui ont des caractéristiques différentes de leurs ancêtres et notamment la taille de leur cerveau respectif. Précisions.

Domestiqué par l’homme il y a environ 10 000 ans, le chat est aujourd’hui l’un des animaux de compagnie les plus appréciés au monde.

Rien qu’en France, la population de félins est estimée à environ 14 millions de spécimens. Un chiffre colossal qui montre à quel point ces adorables boules de poils sont irrésistibles.

Cet amour qu’on leur porte ne date pas d’hier et cette tendre cohabitation, tout en « papouilles » et autres ronronnements, a encore de beaux jours devant elle.

Mais cette domestication n’aura pas été sans conséquence pour l’anatomie des chats !

Crédit photo : SakSa / Shutterstock

Le cerveau des chats modernes est plus petit que celui de leurs ancêtres et de leurs cousins sauvages

Une étude, récemment publiée dans la revue Royal Society Open Science, démontre en effet que les chats d’aujourd’hui ont un cerveau plus petit que celui de leurs ancêtres sauvages.

Après avoir comparé les volumes des crâniens des chats domestiques (Felis Catus) avec ceux de leurs homologues sauvages, dont le chat forestier (Felis Silvestris) et le chat sauvage africain (Felis Lybica), des biologistes de l’université de Vienne ont constaté cette différence de taille.

Les résultats de l’étude ont en effet démontré que « les chats domestiques ont effectivement des volumes crâniens plus petits comparés à la fois aux chats forestiers et à leurs ancêtres sauvages, les chats africains » résument ainsi les scientifiques.

Crédit photo : New Africa / Shutterstock

Les causes de ce phénomène, appelé « syndrome de la domestication », restent encore inconnues mais une théorie prétend que cette diminution de la taille du cerveau serait due à la réduction des cellules d’une région cérébrale, appelée crête neurale, laquelle joue un rôle prépondérant dans la réponse aux menaces et la gestion du stress chez les chats.

Il est donc probable que la sélection de félins plus dociles et moins agressifs, au début de la période de domestication, ait entraîné cette réduction des fonctions de la crête neurale.

Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.