9 lois parmi les pires du monde concernant les droits de femmes ! Eh oui, ça existe encore en 2015...

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Vous ne le réalisez peut-être pas toujours, mais beaucoup de pays et de gouvernements dans le monde soutiennent toujours des idées complètement misogynes et liberticides à propos du droit des femmes.

Pour vous éclairer sur le sujet et vous donner un aperçu des choses absolument scandaleuses qui se déroulent encore aujourd’hui aux quatre coins du monde, voici quelques-unes des pires lois concernant les femmes :

@littlethings

1. En Inde, un viol conjugal n’est pas considéré comme un viol
Seule condition sine qua non à l’application de cette loi, il faut que l’épouse en question soit âgée de plus de 15 ans. Indirectement, cela veut aussi dire que l’état autorise les hommes à se marier à des femmes encore plus jeunes que ça. Par contre, ils n’ont officiellement pas le droit de les violer comme bon leur semble.


2. Au Yémen, une femme est considérée comme une demi-personne
Le but de cette loi ultra restrictive, empêcher les femmes de témoigner devant une cour de justice, sauf si celle-ci est doublée d’un homme. Une chose qui n’arrive jamais dans ce pays. La règlementation va encore plus loin, pour être sûr d’étouffer n’importe quel scandale, les femmes n’ont tout simplement pas le droit de s’exprimer dans les affaires de diffamation, d’adultère, de vol, de maltraitance ou de viol.


3. En Arabie Saoudite, il est interdit aux femmes de conduire
Le pays, particulièrement connu pour être l’un des plus importants ennemis des droits des femmes, est le seul au monde à avoir cette loi extrêmement liberticide. Et ça ne rigole pas, puis chaque année, des milliers de femmes sont emprisonnées pour avoir enfreint la règle.


4. Au Guatemala, il est légal de marier une fille de 14 ans
En revanche, pour les garçons, l'âge légal est de 16 ans. Cette différence qui constitue une loi sexiste sert à faciliter le mariage forcé chez les jeunes filles. 


5. Au Nigéria, un homme a le droit de battre sa femme
Officiellement, si la loi autorise ça, c’est seulement pour « corriger » la femme, et non pas lui faire du mal. Le Nigéria, c’est aussi un endroit où les parents peuvent frapper leurs enfants, les profs leurs élèves et où il est possible de battre son esclave à coup de ceinture. Voilà voilà.


6. En Iran, les femmes n’ont pas le droit de regarder un match de foot.
Selon le gouvernement, les femmes devraient être reconnaissantes de cette loi. En effet, ce dernier affirme que si elle existe, c’est parce que les hommes et les femmes n’ont pas le droit de se mélanger dans les lieux publics. Selon lui, cela permettrait aussi de les protéger. Ben voyons…


7. Aux Philippines, le divorce est illégal.
Dans ce pays de l’Asie du sud-est, la célèbre phrase « jusqu’à ce que la mort nous sépare » prend une toute autre dimension. Là-bas, le mariage est autorisé, mais en revanche, le divorce est interdit. Et aucune alternative ou aucun recours ne permet de se délier de l’homme que l’on a choisi (ou pas choisi, d'ailleurs). Autrement dit, il vaut mieux être sûr de son coup.


8. Au Yémen, une femme ne peut pas sortir de sa maison sans la permission de son mari.
Sans doute l’une des lois les plus liberticides de la planète. En effet, dans ce pays du golfe, les femmes n’ont même pas le droit de se déplacer selon leurs envies. Seule exception à cette règle : la femme peut sortir de sa maison sans autorisation du mari si c’est pour aider ses parents souffrants d’un danger immédiat.


9. En Inde, dans certaines régions, les règles de sécurité routières ne s’appliquent pas aux femmes.
Ainsi, dans ces zones, les femmes ne doivent pas mettre de casque, une exception qui chaque année tue des milliers d’entre elles. Selon le gouvernement, cette loi permet que les femmes gardent leurs cheveux bien coiffés et que leur maquillage ne s’abîme pas. Mais en réalité, plusieurs associations pour les droits de femmes confient qu’elle est surtout faite pour mettre en avant la beauté des femmes, au péril de leurs vies donc.


Tout simplement SCANDALEUX !
Source : Washington Post

Au sujet de l'auteur : Céline Gautier

Journaliste