Avec ses portraits bourrés de réalisme, ce garçon nigérian de 11 ans subjugue le monde entier

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Kareem Waris Olamilekan maîtrise son art à la perfection. Ce garçon nigérian de 11 ans originaire de Lagos impressionne le monde entier… jusqu’au président français. Emmanuel Macron, en visite au Nigeria, a en effet rencontré l'artiste en herbe et a même eu l'honneur de recevoir un portrait de lui plus vrai que nature.

Kareem Waris Olamilekan - alias « Waspa » - est un enfant bourré de talent qui fait énormément parler de lui ces derniers temps, notamment depuis sa rencontre avec Emmanuel Macron. Ce dernier était en déplacement au Nigeria le 3 juillet pour visiter le club New Afrika Shrine, temple de l'afrobeat à Lagos, en marge du lancement officiel de la Saison des cultures africaines prévue en 2020 en France.

Le jeune prodige a ainsi eu l'occasion d'offrir son portrait au chef d’État français, qui est resté bouche bée devant tant de talent… et de réalisme : « Très touché, bravo à ce garçon », a-t-il fait savoir dans un tweet.

Cet artiste en herbe a commencé à dessiner à l'école lorsqu'il n'avait que 6 ans et est passé professionnel à seulement 8 ans. Sa spécialité ? L'hyperréalisme, ce mouvement artistique qui consiste à reproduire à l'identique. Le talent précoce réalise majoritairement des portraits et prend plaisir à croquer ses amis, des personnages de dessins animés ou de bandes dessinées. Il réalise également de nombreuses illustrations pour des manuels scolaires et des journaux. Toujours dans le souci du détail, « Waspa » fait preuve d'une précision incroyable, d'autant plus impressionnant quand on sait qu'il n'a que 11 ans.

La propre expérience de ce petit génie est sa source d'inspiration majeure. Comme avec le dessin intitulé « Daily bread », dans lequel on voit le garçon avaler à pleine bouche une bouchée, couvert de sueur et de larmes. Une manière de représenter les difficultés que rencontre sa famille pauvre pour se nourrir et ne pas oublier d'où il vient.

Malgré son statut d'artiste accompli, l'enfant continue d'apprendre tous les jours auprès de ses pairs dans le studio d'art de Lagos qu'il fréquente. Son professeur croit énormément en lui et pense qu'il se hissera très haut, comme il l'explique dans le reportage de la chaîne CGTN ci-dessous  :

Kareem Waris dit vouloir devenir comme Arinze Stanley ou Michel-Ange et espère un jour se frotter aux plus grands en figurant dans les musées les plus célèbres.

Voici quelques-unes de ses œuvres :

La page Instagram du petit artiste lancée il y a peu compte déjà plus de 40 000 abonnés. Un avenir très prometteur.

Au sujet de l'auteur : Justine B.

Journaliste