Dans le Tarn, un retraité, las de voir des chats dans son jardin, mettait en place des pièges pour les attraper puis les noyer

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À Lavaur, dans le Tarn, un octogénaire a été pris la main dans le sac alors qu'il procédait à une odieuse chasse aux chats. L'association « 30 Millions d'Amis » a porté plainte pour « actes de cruauté » et « sévices graves », se constituant partie civile.

Crédit image : shutterstock.com / aprilante

Vraisemblablement, cet homme avait une évidente aversion pour les chats et ne supportait pas l'idée que ces petites créatures puissent poser les pattes dans son jardin. Alors, plutôt que de les rendre à leur propriétaire, le retraité a trouvé plus judicieux de créer un piège. Mais ce n'est pas tout. Le piège, qui empêche de bouger, permettait à l'homme de, par la suite, noyer les chats récupérés dans les pièges.

C'est un passant qui a permis de dénoncer les actes abjects de cet octogénaire. C'est un homme sûr de lui et qui possède toute sa tête qui s'adresse au témoin : « Cet homme n'était ni surpris ni apeuré. Il m'a expliqué que depuis trois ans il se débarrassait de tous les chats qui rentraient dans sa propriété. Ça lui semblait normal » a expliqué le témoin à La Depeche , victime lui-même de la perte de trois de ses chats.

La fondation « 30 Millions d'Amis » s'en mêle

Lorsque la fondation « 30 Millions d'Amis » a été mise au courant, il n'aura pas fallu très longtemps pour qu'elle dépose plainte et se constitue partie civile, dénonçant des « actes graves » et des « sévices graves ». La gendarmerie a donc ouvert une enquête pour « cruauté envers les animaux » et cherche à savoir si les chats erraient ou appartenaient à des habitants de Lavaur.

De son côté, le principal intéressé, qui a bien voulu se confier à La Depeche ne comprend pas réellement ce qu'on lui reproche ; « Je ne comprends pas trop ce qui m'arrive. On me dit qu'on parle de moi sur les réseaux sociaux. Je suis un peu inquiet. Je n'ai pas eu une vie facile. Je suis veuf depuis 40 ans. » assurant qu'il aime les chats, et qu'il en a même « eu, il y a bien longtemps. Mais eux m'aiment bien. Il y a 15 jours, j'étais chez un copain. Sa chatte est venue se frotter contre ma jambe. » Et lorsque le journaliste de La Depeche lui demande s'il recommencera il jure que « non ! Je suis trop vieux et si ça doit m'attirer autant d'ennuis... C'est terminé, je range les cages. Mais pourquoi cela vous intéresse autant cette histoire ? »

Source : La Depeche

Au sujet de l'auteur : Pauline Masotta

Journaliste