Victimes d'un acte de vandalisme avec des ruches renversées, 30 000 abeilles ont été décimées

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À Vanves, dans le parc Frédéric-Pic, trois ruches ont été vandalisées décimant environ 30 000 abeilles qui n’ont pas survécu au froid hivernal. L’apiculteur a porté plainte pour dégradations.

L’abeille est considérée comme l’espèce la plus précieuse de la planète et sa vulnérabilité face au réchauffement climatique n’en est que plus inquiétante. Quand il s’agit de vandalisme, c’est encore plus inquiétant.

Pierre Kerg

Pierre Kerg, l’un des quatre apiculteurs possédant des ruches sur un îlot du parc Frédéric-Pic, a été alerté par le gardien de cet espace vert dès sa découverte le mardi 7 janvier au matin. Deux ruches avaient été retournées pendant qu’une autre a été jetée à l’eau… Au total, 30 000 abeilles ont péri.

« Par grand froid, on ne sait pas comment l’essaim va réagir. Il y aura la mortalité car le toit est parti. Je verrai dans deux mois, au printemps, si ces deux essaims vont perdurer » confie Pierre Kerg, retraité et formé à l’apiculture depuis six ans, auprès du Parisien.

Ce dernier a porté plainte contre X pour dégradations. En sachant qu’un essaim vaut 150 euros, le préjudice pourrait s’élever à 450 euros : « Les abeilles ont un rôle indispensable dans l’écosystème. C’est fou de s’en prendre à des ruches » déplore-t-il.

30 000 abeilles décimées suite à un acte de vandalisme. Crédit photo : Shutterstock / Anton Hagy

Cet acte de vandalisme serait le méfait de trois jeunes adolescents, surpris en flagrant délit par deux voisines la veille au soir vers 19h. La fenêtre de leur appartement donne une vue plongeante sur le parc. À ce moment-là, les vandales ne s’en prenaient qu’au mobilier urbain : « On les voyait rouler les poubelles jusqu’au ruisseau, ils ont cassé quelques planches des bancs et ils ont commencé à mettre le feu aux jeux d’enfants. Je les ai vus jeter quelque chose dans le ruisseau, sans doute la ruche » confie l’une d’elles.

La mairie de Vanves réfléchit désormais à un meilleur dispositif pour empêcher l’accès aux ruches à n’importe qui.

Source : Le Parisien

Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef