Pour lutter contre les îlots de chaleurs, la ville de Bordeaux va planter 20 000 arbres

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Le maire de Bordeaux, Nicolas Florian, a annoncé ce mercredi la plantation de 20 000 arbres dans la ville d’ici 2025. Une initiative qui permet de lancer une « nouvelle dynamique » de végétalisation de l’espace public pour contrer le réchauffement climatique.

Face aux îlots de chaleur urbains, qui sont des élévations localisées des températures, le maire veut prendre les choses en mains après la forte canicule qui a touché toute la France. Et ce, alors qu'elles risquent de devenir plus fréquentes, plus longues et plus intenses à l’avenir. « La ville, qui a un patrimoine minéral assez enraciné, doit s’adapter » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Nommé « plan canopée », le plan a été voté par le conseil municipal et prévoit la plantation de 3 000 arbres en moyenne par an d’ici 2025. Aujourd’hui, 1 000 arbres sont plantés chaque année.

Crédit photo : Cottereau Fabien/Maxppp

La ville va mettre en place un « comité de l’arbre » qui émettra des avis sur tous les projets de végétalisation et de coupes d’arbre. Il sera composé de citoyens, d’acteurs associatifs et d’experts.

Ils comptent également sanctionner financièrement les entreprises de travaux qui ne jouent pas le jeu et ne respectent pas les règles de protection des arbres et de leurs racines lors de chantiers.

Même si Bordeaux se définit comme une ville verte avec 46 000 arbres dans l’espace public, soit 12% du territoire, tous ne sont pas de cet avis-là. Depuis une vingtaine d’années, les opérations d’urbanisme ont provoqué une artificialisation des sols de l’espace public.

Crédit photo : Vue aérienne de la ville de Bordeaux, France / Shutterstock

D’après Magali Fronzes, adjointe au maire chargée de la nature en ville et des espaces verts, l’aménagement de la place Pey-Berland, où se trouve la mairie, avec de grandes dalles en fait une « espèce de four ».

Pour y remédier, la ville a décidé d’installer un « îlot de fraîcheur » pour l’été, avec des arbres et 800 m2 de toiles en attendant que les concepteurs réfléchissent à une manière de végétaliser la place.

Comme le souligne Nicolas Florian, il s’agit d’être dans une logique « de ne plus artificialiser les sols », sans forcément végétaliser tous les lieux publics.

Source : AFP
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Au sujet de l'auteur : Timothé Goyat

Journaliste