La lettre originale d'un(e) automobiliste, qui les remercie d'avoir confisqué son permis, a beaucoup amusé ces policiers !

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Les policiers du commissariat de Morlaix (Finistère) ont reçu une étonnante missive anonyme. Il s'agit d'une carte postale d'un couple, en vacances en Italie, qui les remercie… d'une confiscation de permis ! L'auteur(e), ayant perdu le précieux sésame des suites d'un contrôle d'alcoolémie positif, a été contraint de se mettre au covoiturage, et a ainsi pu rencontrer l'élu(e) de son cœur dans une voiture partagée.

En vacances en famille à Milan, le couple a bien sûr pensé aux agents qui, tel cupidon lançant sa flèche, ont uni leurs deux cœurs par une contravention bien placée !

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En 35 ans de carrière, le commandant Patrice Kerbat, responsable du commissariat, n'avait encore jamais vu cela. Amusé, il raconte à Sud Ouest : « Des remerciements pour un sauvetage, c’est déjà arrivé… Mais pour un retrait de permis, c’est vraiment une grande première ! »

En effet, le couple attribue aux policiers la responsabilité de leur rencontre, grâce à un enchaînement d'événements liés entre eux : « Contrôle d'alcoolémie positif fin 2015 = covoiturage (because suspension de permis) = rencontre ♥ », indique la carte. Résultat ? « Deux ans plus tard : vacances en famille à Milan. Merci pour tous les deux ! »

Qui est l'auteur(e) de cette mystérieuse lettre ? Piqués de curiosité, les policiers ont bien évidemment fait quelques recherches. Le commandant a d'ailleurs mis ses meilleurs gars sur le coup : au vu de la forme de l'écriture et du petit cœur dessiné, les enquêteurs pensent pouvoir affirmer qu'il s'agit très probablement d'une femme. Privée de permis, cette dernière aurait alors été contrainte de se rabattre sur le covoiturage pour se rendre à son travail, ce qui lui aurait permis de trouver l'âme sœur en la personne de son chauffeur. De là, ils peuvent déjà dégager trois suspectes potentielles, « trois conductrices ayant eu une suspension de permis fin 2015 ».

L'enquête n'ira cependant pas plus loin, car les policiers n'auront pas le temps de confronter les trois femmes afin de savoir le fin mot de l'affaire. C'est sans doute mieux ainsi, la lettre conservera donc toute l'aura du mystère. En tout cas, elle est désormais fièrement affichée sur le mur du commandant !


Au sujet de l'auteur : Nathan Weber

Journaliste