Après avoir obligé des détenus à écouter « Baby Shark » en boucle, ces gardiens de prison ont été virés pour « cruauté »

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Cap sur les États-Unis où une histoire en apparence drôle et insolite a pourtant débouché sur le licenciement, pour mauvais traitement, de deux agents de l'administration pénitentiaire.

Deux gardiens de prison ont été récemment démis de leurs fonctions dans un pénitencier de l’Oklahoma (États-Unis), pour avoir commis un acte de « cruauté » sur des détenus.

Leur tort, avoir forcé quatre prisonniers à écouter… la chanson « Baby Shark » en boucle dans une pièce isolée, pendant deux heures.

Oui, vous avez bien lu et ceci n’est pas une blague !

Il faut dire que ladite chanson a vite fait de rendre fou, comme vous pouvez le constater…

L’écouter plusieurs fois de suite peut donc rapidement devenir un cauchemar et les deux détenus en ont fait l’amère expérience.

L’administration pénitentiaire a reconnu que le traitement infligé à ces derniers, qui étaient de plus menottés face à un mur durant leur « punition », était inhumain et inadmissible.

« Les agents ont causé aux détenus un stress émotionnel excessif alors qu’ils souffraient sans doute déjà de stress physique. Nous ne tolérons pas ces agissements, qui décrédibilisent le très bon travail fourni par la police et les autorités pénitentiaires », a déclaré le shérif du comté aux médias locaux.

Confondus par des images de vidéosurveillance, les deux gardiens - qui avaient plaidé la mauvaise blague - ont donc été licenciés et leur supérieur hiérarchique a dû prendre une retraite anticipée.

Crédit photo : txking / Shutterstock

Source : ABC News

Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.