Pour faire nettoyer cette décharge sauvage de 5 hectares, ces riverains ont décidé d'employer les grands moyens et de créer une pétition

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C'est une décharge sauvage monstrueuse, à ciel ouvert, qui ne cesse de s'étendre depuis 2007, aux alentours de Poissy, dans les Yvelines. Dans l'indifférence générale.... ou presque : récemment, un groupe de riverains excédés par la situatio, s'est constitué pour pousser les pouvoirs publics à faire quelque chose.

Dans une pétition qui circule actuellement sur internet, ils réclament le nettoyage de l'accumulation de déchets, et veulent interpeller Nicolas Hulot, le Ministre de la Transition écologique. Ils appellent également, le 31 mars, à une journée de mobilisation.

Déchargeons La Plaine/ Facebook

Des bonbonnes de gaz, des canapés éventrés, des seringues, des blocs d'amiante, du plastique en tout genre, des débris de construction... un ammoncellement de plus de 5 hectares, à cheval sur trois communes des Yvelines (Carrière-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes et Triel). Le pire, c'est que cette décharge sauvage est située juste à côté... d'une déchetterie !

Aujourd'hui, pour les riverains, la coupe est pleine. D'autant plus que, depuis le démantèlement de pluseurs camps de Roms aux alentours, la décharge sauvage a vu sa situation s'aggraver de manière spectaculaire.  Près de 5 000 tonnes de déchets se trouvent à présent entassés là et les premières habitations sont situées à 300 mètres.

Désormais, des entreprises mais aussi des particuliers ont pris l'habitude d'y déverser leurs déchets, afin d'éviter de devoir payer la déchetterie. Pour cela, tout un trafic parallèle s'est mis en place : ces « traficants de déchets » se constituent en réseaux, que les entreprises peuvent ensuite contacter pour embarquer clandestinement leurs encombrants. 

Les riverains ont créé un site internet où ils ont répertorié les lieux à nettoyer. Ils ont également fait circuler une pétition, adressée au ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, qui a déjà recueilli plus de 1 200 signatures.


Au sujet de l'auteur : Nathan Weber

Journaliste