Appelé « Dingo », le chien chanteur de Nouvelle-Guinée réapparaît 50 ans après sa disparition

Bouton whatsapp

Une sous-espèce de Canis lupus, appartenant à une famille de canidés anciennement domestiquée puis retournée à l’état sauvage, vient de réapparaître plusieurs décennies après sa disparition officielle.

C’est une nouvelle qui, à n’en pas douter, ravira les amoureux de la nature et autres défenseurs de la cause animale !

Le chien chanteur de Nouvelle Guinée, que l’on croyait disparu depuis 50 ans, a fait sa réapparition récemment.

Crédit photo : Aubord Dulac / Shutterstock

Le « Dingo », une race de chiens jadis domestiquée puis retournée à l'état sauvage

Observé pour la première fois en 1897, l’animal - connu sous le nom de « Dingo » - appartient à une race de chiens sauvages très rare que les spécialistes pensaient éteinte naturellement.

Aucun spécimen n’avait été aperçu depuis un demi-siècle et jusqu’à présent, seuls 200 d’entre eux vivaient en captivité dans des zoos ou des centres de conservation.

Mais au cours de deux expéditions, menées en 2016 puis 2018, des scientifiques ont pu localiser le chien chanteur en Papouasie, une province indonésienne située en Nouvelle Guinée occidentale.

Après avoir collecté des échantillons biologiques, ces derniers ont ainsi trouvé une concordance ADN avec les spécimens en captifs.

Leurs génomes ne sont certes pas identiques (70 % de correspondance) mais les chercheurs n’ont aucun doute sur le fait qu’ils descendent bien de la race originale.

Selon eux, la différence génétique entre les captifs et les sauvages s’explique par la consanguinité des premiers qui se reproduisent depuis des décennies entre eux, faisant ainsi évoluer la race.


Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.