Surprise : cachée plus de mille ans par la végétation, la plus grande statue de Bouddha au monde, taillée dans la roche, refait surface

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Cachée pendant des milliers d’années sous une végétation foisonnante, une mystérieuse statue de Bouddha a refait surface dans la province de Guiyang, en Chine, par le plus grand des hasards, suite à une opération de déforestation effectuée dans la région.

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Crédit photo : Vision Times
Notre planète regorge de secrets insoupçonnables. Personne n’est à l’abri de faire une découverte totalement fortuite, de tomber par inadvertance sur les derniers vestiges d’une civilisation qui a emporté ses plus grands secrets avec elle.

C’est ainsi que dans la province montagneuse de Guiyang, au sud de la Chine, quelques chanceux ont trouvé, au cours d’une opération de déforestation réalisée dans la région, une immense sculpture de Bouddha taillée dans la roche.

L’imposant et énigmatique ouvrage, qui selon les médias chinois, serait haut de 50 mètres, aurait vraisemblablement été dissimulé pendant des milliers d’années sous une épaisse couche de végétation et serait également plus étendu que le légendaire Grand Bouddha de Leshan, taillé dans la falaise du mont Lingyun dans la province de Sichuan et inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO depuis 1996.
Leshan Buddha Statue View.JPG Gracieuse et magistrale, la statue, dont la tête, haute de 16 mètres et sculptée dans un rocher unique, est solennellement orientée vers l’Ouest, possède un buste qui fait corps avec le reste de la montagne et constitue une découverte de grande envergure, puisqu’il s’agirait de la plus haute sculpture taillée dans la roche du monde à l’effigie de Bouddha.

Selon la légende, relayée par nos confrères du Figaro, la conception de ces œuvres ancrées dans la roche viendrait de deux moines chinois, le maître Hai Nang et son élève Hai Tung, pendant la dynastie des Tang, de l’an 618 à l’an 907 après Jésus Christ afin de chasser les mauvais esprits et prévenir les catastrophes naturelles.

Les deux moines, originaires d’un temple non loin de Leshan, auraient traversé la province de Guiyang, ravagée par les inondations et appris peu après que leur province avait elle aussi été dévastée par les eaux. C’est ainsi que le disciple serait reparti vers Leshan afin d’ériger la statue que l’on connaît.

Hai Nang, trop âgé, aurait renoncé au voyage et décidé de réaliser une statue sur place, à Guiyang. Hélas, le maître serait mort avant de terminer la statue, laissant son Bouddha éternellement inachevé seul face à la nature, qui a depuis repris ses droits.

Crédit photo : Vision Times
Crédit photo : Vision Times
Crédit photo : Vision Times
Source : Le Figaro

Au sujet de l'auteur : Olivia Kulej

Journaliste