Un jeune Marocain invente un mode de recyclage des déchets plastiques permettant de les transformer en pavés de construction

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La pollution plastique est plus que jamais un souci majeur pour l’ensemble de la planète, lourd de conséquences, notamment sur la faune et la flore. Ainsi, de plus en plus de personnes mettent en place des techniques de collecte et de recyclage, plus ou moins efficaces.

Le dernier (brillant) projet en date à avoir retenu l’attention, c’est celui de Saif Eddine Laalej, vingt ans seulement. Cet étudiant marocain a eu l’idée de recycler les déchets plastiques en pavés, ensuite utilisables pour des travaux de construction. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme  !

Photo de profil YouTube de Saif Eddine Laalej
Le génie n’attend pas, l’ambition non plus  ! À seulement vingt ans, l’étudiant de l'École nationale de commerce et de gestion de Tanger, Saif Eddine Laalej, est également le fondateur d’une startup, baptisée Zelij Invent, qui a pour but de transformer tous les déchets plastiques en pavés, destinés à la construction. Ces derniers, appelés Paveco (jolie contraction de « pavé » et d’« écologique »), seraient ainsi composés de 80% de plastiques recyclés, réutilisés ensuite par des entreprises pour leurs travaux.

 
Conçu dans le garage des parents du jeune homme, le projet séduit aujourd’hui des sociétés aussi célèbres que Lafarge-Holcim, alors que la petite entreprise de Saif clame en premier lieu se cantonner au Maroc comme zone de test pour le moment. Après tout, il est nécessaire de savoir si ce produit, qui pourrait constituer une formidable alternative aux pavés bétonnés, est émetteur de microplastiques pouvant s’enfoncer dans le sol. Cette source de pollution est plus difficile à combattre encore, échappant même au filtrage de Boyan Slat.

Le Figaro rapporte que Zelij Invent pourrait, dans le meilleur des cas, recycler 2520 tonnes de plastique par mois, convertis en pavés, à condition de réunir au préalable le budget nécessaire pour se lancer, précisément 58 000 euros. Pour l’heure, la compagnie de Saif Eddine Laalej ne dispose que de la moitié, provenant des sommes récoltés lors de victoires à des concours de startups. Pourquoi ne pas créer une campagne de financement participatif pour essayer de rassembler le montant manquant ? 

Source : Le Figaro

Au sujet de l'auteur : Hugo Nikolov

Journaliste