En Dordogne, un désinsectiseur a été appelé pour supprimer des cigales trop bruyantes

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À Ribérac, en Dordogne, une entreprise de désinsectisation a reçu une demande d’intervention pour le moins surprenante le 7 juillet. Le client en question voulait que les cigales se situant à côté de chez lui soient supprimées. La cause :  les cigales sont trop bruyantes.

Comme le précise France Bleu, qui relate cette information, Sylvie Cornu, cheffe de l’entreprise Allo 3D a contacté le média pour leur expliquer avoir reçu cette demande d’éradication un peu particulière par mail.

Crédit photo : Maxppp - Macipsa Aït

« Nous avons plusieurs cigales dans nos arbres en dehors de notre maison. Ils sont si bruyants qu’on voudrait les enlever. Est-ce que c’est quelque chose avec lequel vous pourriez nous aider ? », peut-on lire dans le mail.

Les cigales n’étant pas répertoriées comme nuisibles, la cheffe a refusé de manière catégorique une potentielle intervention, au risque de perdre un gros chèque.

Crédit photo : Cicada sur une feuille dans le sud de la France / Shutterstock

« J'ai complètement halluciné quand j'ai vu ça. C'est une première car d'habitude on nous appelle pour des puces, des punaises de lit, des moustiques, des mouches... mais pas des cigales quoi de toute façon maintenant on ne supporte plus le chant du coq, les clochers des églises dans les petits villages, les grenouilles... maintenant faudrait détruire les cigales ! » , explique-t-elle à nos confrères.

Pour les Ribéracois, la situation paraît incompréhensible : « C’est ridicule de vouloir les éliminer, c’est totalement aberrant », regrette Michel, habitant de Ribérac.

Crédit photo : Cicada posée sur une branche / Shutterstock

Le désir de vouloir chasser les insectes ou animaux de chez soi n’est pas sans rappeler les différentes affaires en cours qui opposent vacanciers et/ou habitants qui se plaignent des « bruits ruraux » aux propriétaires ou maires. L’affaire la plus médiatique étant celle du coq Maurice et de sa maîtresse qui ont été convoqués devant le juge le jeudi 4 juillet.

Source : France Bleu

Au sujet de l'auteur : Timothé Goyat

Journaliste