Après que l'animal a échappé à son maître et se soit enfui sur le tarmac, les forces de l'ordre ont finalement fait le choix d'ouvrir le feu — après avoir tenté en vain de pourchasser l'animal pendant trois heures.
Photo : AUCKLAND : Des agents de biosécurité de Nouvelle-Zélande en intervention avec un chien renifleur / Shutterstock
Le chien renifleur, nommé Grizz, a été abbatu après avoir échappé à l'emprise de son dresseur aux alentours de 4 heures du matin (heure locale) . Âgé de dix mois, l'animal semble avoir été effrayé par quelque chose pendant son entraînement, ce qui a provoqué sa fuite sur le tarmac. Pendant près de trois heures, le personnel a tenté d'attrapper Grizz, en vain. « Le chien était clairement en état de panique, et il ne laissait personne s'approcher de lui, alors la décision a été prise de l'abattre », a indiqué Lisa Mulitalo, porte-parole de l'aéroport, au the New Zealand Herald, le quotidien de référence du pays.
Selon le journal néozélandais, le chien n'était pas sur le tarmac au moment où il a été abattu, mais bien sur le périmètre extérieur de la zone de décolage. Cependant, les pilotes ont refusé de risquer la sécurité de leurs passagers en tentant un décolage alors que le chien était en liberté dans les environs. Lisa Mulitalo insiste en assurant que le personnel a fait « tout ce qu'il pouvait » pour évacuer le chien d'une autre manière, avant de se résoudre à le tuer : « Nous sommes tous encore sous le choc par ce qui s'est passé. »
Malgré cela, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer l'abattage de ce chien, notamment du côté des associations de défense des animaux : pour beaucoup, les policiers auraient dû faire usage d'une arme non-léthale, telle qu'un pistolet tranquilisant
RIP Grizz, the Aviation Security dog shot at @AKL_Airport this morning https://t.co/OX7bZ3siua pic.twitter.com/8On40vmY6f
— Frank Chung (@franks_chung) 16 mars 2017