En Loire-Atlantique, une jeune femme a acheté une maison. Malgré l’obtention d’un certificat attestant d’une bonne hygiène, celle-ci était envahie de termites et de capricornes. Aujourd’hui, elle se bat pour obtenir des réparations.
Caroline Chapel est une femme qui a acheté une maison en 2018 à Guérande, en Loire-Atlantique. Ce petit pavillon a été acheté dans les règles, et Caroline a reçu un certificat attestant d’une bonne hygiène par la société de diagnostic chargée de la vente.
Crédit photo : Cathy Ryo / Actu
En 2019, soit quelques mois après l’acquisition de la maison, cette dernière a été envahie et dévorée par les termites et les capricornes, des insectes qui causent des dégâts importants dans les maisons. Aujourd’hui, la jeune femme doit tout refaire à l’intérieur de son logement.
« Je me sens piégée, je ne peux ni la vendre ni l’habiter », a-t-elle confié à Actu.
Depuis trois ans, elle se bat pour avoir des réparations
Il y a un an, Caroline a été obligée d’enlever toute la toiture de sa maison, de dépecer l’intérieur et de tout traiter pour se débarrasser des insectes. Tous ces travaux ont été faits à ses frais puisque le diagnostiqueur qui lui avait livré le certificat d’hygiène a refusé de lui rembourser les réparations.
Crédit photo : Cathy Ryo / Actu
Aujourd’hui, la maison de Caroline est toujours en travaux, et cette dernière ne peut pas vivre dedans. Comme la situation n’a pas pu être résolue à l’amiable avec la société de diagnostic, l’affaire va aller jusqu’au tribunal.
« La justice ne devrait pas être encombrée avec ce genre d’affaires, mais je n’ai pas le choix. Le préjudice financier est énorme et je ne parle pas du préjudice moral, de l’impact sur ma vie. Cette situation me mine, je ne dors plus. Pour l’assurance, je suis un dossier comme un autre mais moi, c’est ma vie. Certains ont abandonné, d’autres ont eu gain de cause, parfois au bout de 10 ans. Moi, je ne lâcherai pas. Mon cas n’est pas unique et montre qu’il y a un vrai problème de protection de l’acquéreur », a regretté Caroline.
Bien que cette procédure soit longue, Caroline espère que son problème sera résolu cet été, pour qu’elle puisse enfin vivre dans sa nouvelle maison.