« Hier, on a fait pleurer mes enfants » : Nicolas Hulot dément les accusations de harcèlement sexuel

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Nouvelle rumeur de harcèlement sexuel. Cette fois, c'est Nicolas Hulot qui est visé. Avouant avoir fait l'objet d'une plainte en 2008, « classée sans suite », il dément cependant les bruits qui courent sur lui.

Nicolas Hulot a pris le taureau par les cornes anticipant ainsi des révélations mises en lumières par l'hebdomadaire l'Ebdo, qui travaille sur une enquête de harcèlement sexuel et agressions sexuelles visant le ministre de la Transition écologique. Ce jeudi, sur BFMTV il s'est exprimé, se défendant de toute forme de harcèlement sexuel, déplorant des rumeurs « ignominieuses » : «Je veux remettre les pendules à l'heure et je dis stop parce que le journal demain va évoquer deux affaires qui n'en sont pas et n'ont aucun contenu.»

« La réponse est non et je le dis avec autant de force que la personne vous dira exactement la même chose ». Nicolas Hulot a été ferme et concis. La personne ? Il s'agirait d'une ancienne collaboratrice, dont Jean-Jacques Bourdin a préféré taire le nom à l'instar de l'ancien présentateur d' « Ushuaïa ».

Emmanuel Macron et Édouard Philippe lui font confiance

Certainement inquiet de ce que cette affaire pourrait avoir comme impact, Nicolas Hulot a voulu clarifier un point, visiblement important, concernant l'opinion du président et son premier ministre sur ces rumeurs : « Depuis que tout ça est en train de bouillonner, vous imaginez bien qu'avec le Premier ministre et le président, on se parle très régulièrement. Ils m'ont affirmé leur affection, leur confiance bien entendu, d'autant plus qu'il n'y a pas à dire 'Il y a une affaire qui est en instruction et on va attendre'. Il n'y a pas d'affaire ! »

Las de se sentir la cible de calomnies, Nicolas Hulot a tenu à préciser ce qu'il n'a pas le choix d'entendre : « Depuis des mois, je subis toutes sortes d'insinuations, (...) je me suis senti traqué par une meute invisible. J'ai même lu que j'étais un des hommes les plus riches du monde, (je) serais propriétaire d'une écurie de voitures de luxe, infidèle à l'enjeu écologique, aux mains des lobbies... Tant qu'on est dans ce registre, on assume ». Dans une rage folle, le ministre martelait ce matin que « ça fait mal, quand c'est injuste, quand c'est infondé, car moi, hier, on a fait pleurer mes enfants ».

Une ancienne affaire qui refait surface

Et comme une affaire en cache souvent une autre, Nicolas Hulot a dû répondre quant à l'existence d'une plainte portée contre lui en 2008. Ce dernier ,sans démentir la plainte, s'est justifié « des allégations remontant à 1997 classées sans suite » précisant que « cette plainte a été classée sans suite, car non seulement l’affaire était prescrite, mais j’ai été auditionné par les gendarmes à ma demande, et les enquêteurs ont très rapidement considéré qu’il n’y avait rien qui permettrait de poursuivre cette affaire ».

Et s'il y a des suites judiciaires ? « On ne va pas brûler les étapes, on va regarder ce qui est dit demain, aujourd'hui », répondait Nicolas Hulot. « Mais comprenez bien que je ne laisserai pas la diffamation, la suspicion, les insinuations se développer ».

Source : BFMTV

Au sujet de l'auteur : Pauline Masotta

Journaliste