Un couple de propriétaires a enfin pu récupérer sa maison squattée et a eu la mauvaise surprise de découvrir que les locataires l’avaient complètement saccagée.
Les affaires d’occupations illégales de logements ne cessent de se multiplier ces derniers mois, donnant lieu à de véritables passes d’armes entre propriétaires et squatteurs.
Des situations qui très souvent s’enveniment et connaissent des épilogues douloureux.
Dernier exemple en date dans le département de la Sarthe où un couple de propriétaires, dont la maison était squattée depuis 3 ans, n’a pu que constater les dégâts en récupérant son bien.
Ils récupèrent leur maison squattée dans un état lamentable
Après 3 ans d’un long combat, ces derniers ont en effet découvert que leurs ex-locataires avaient saccagé le logement avant de le quitter. Un état des lieux très amer auquel s’ajoute un préjudice d’impayés, estimé à 17 000 euros.
Le couple de squatteurs s’était installé avec son enfant dans cette maison, située à Mayet, en février 2020, après avoir signé un bail qui s’étalait sur 3 ans.
Au début tout allait bien mais très vite, les locataires n’ont pas respecté leurs engagements.
« Ils m’ont payé pendant huit mois seulement les 250 euros mensuels, qui étaient à leur charge sur un loyer total de 520 euros, le reste étant versé par l’allocation logement de la CAF », raconte ainsi Jacques-Yves, l’un des deux propriétaires.
La pilule est d’autant plus dure à avaler pour ce dernier qu’il s’était pourtant montré arrangeant à plusieurs reprises avec cette famille, notamment durant la crise sanitaire du Covid-19.
Image d'illustration. Crédit photo : IStock
À partir de l’automne 2020, plus aucun loyer ne sera versé. Cette impasse va durer pendant plus d’un an. Huit mois avant la fin du bail, les propriétaires, excédés, signifient aux locataires que le contrat qui les lie ne sera pas renouvelé.
Et c’est là que les choses vont se corser car en apprenant ce non-renouvellement, les locataires vont refuser de quitter les lieux, devenant donc, de facto, des squatteurs.
L’affaire va alors se poursuivre devant les tribunaux et la justice va finalement trancher en faveur des propriétaires en mai dernier, en ordonnant l’expulsion de la famille.
« À ce moment-là, on pensait qu’en juin on serait tranquille, mais manque de bol, ils sont restés sans droit ni titre jusqu’en octobre », explique le couple de propriétaires qui a finalement pu récupérer la maison récemment, suite au départ précipité des squatteurs.
Mais en découvrant les lieux, ils sont tombés à la renverse car le logement était dans un piteux état. Les murs étaient en effet rongés par les moisissures et le sol était jonché d'excréments d’animaux.
« Ils sont partis en laissant beaucoup de choses, des poubelles et de la saleté, c’est insalubre », déplore ainsi Jacques-Yves, lequel regrette une justice « trop lente ».
Selon nos confrères d'Actu 17, la famille de squatteurs était déjà connue pour des faits similaires.