On a rencontré Kévin Choquert, spécialiste des maisons construites en briques de paille

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Entre Limoux et Nantes, vous l'avez peut-être aperçu, sillonnant les routes de France : un marcheur inlassable, portant une botte de paille sur le dos. Kevin Choquert, ingénieur thermicien spécialiste en construction durable, s'est lancé le défi de traverser la France à pied afin de sensibiliser les personnes qu'il rencontre à la construction en paille — sa spécialité. 

Matériau miracle, trop souvent méconnu et souffrant encore de nombreux préjugés, la paille est pourtant un isolant exceptionnel, extrêmement bon marché et respectueux de l'environnement. Surtout, et contrairement à ce que l'on pourrait penser de prime abord, elle permet de réaliser des constructions solides, résistantes au feu et pérennes dans le temps. Alors que le week-end dernier se tenait à Paris la 22ème édition des Rencontres Nationales de la Construction en Paille, de plus en plus de personnes s'intéressent à cette nouvelle méthode de construction... Mais il reste encore du chemin à parcourir !

Nous avons pu discuter avec Kévin qui, parti le 26 avril des alentours de Carcassonne, s'accordait une pause bien méritée en Bretagne, après plus de 1000 kilomètres parcourus. Il nous a un peu parlé de son projet "Participaillons", ainsi que de la construction en paille en général.

Kevin Choquert — Participaillons

Pour Kévin Choquert, tout a commencé lorsqu'à la fin de son apprentissage, au service " construction durable " d'une grande entreprise de construction, il réalise que quelque chose ne tourne pas rond. Au cours de cette expérience professionnelle, il s'est vite rendu compte que certains labels de qualité environnementale utilisés dans le bâtiment n'avaient de "durable " que le nom, que la notion de respect de l'environnement y était complètement galvaudée, et servait souvent plus des objectifs commerciaux que le véritable intérêt de la planète :"Je trouvais ça complètement incohérent, au vu des matériaux avec lesquels on travaillait, raconte-t-il. Il n'y avait aucun lien entre l'environnement et ce que je faisais."

Alors, pour trouver une façon d'exercer son métier d'ingénieur en bâtiment qui soit en adéquation avec ses convictions profondes, il se spécialise dans l'éco construction, et apprend à travailler avec des matériaux anciens, naturels, et pour beaucoup, oubliés : la terre, la pierre sèche, mais aussi... la paille. Quand il découvre ce matériau, c'est tout de suite le coup de foudre :

"J'ai immédiatement accroché : d'abord, j'ai découvert que la paille était un isolant super-performant, qui comporte de nombreux autres avantages en plus : ça nécessite peu de transport, ça stimule le travail artisanal, l'économie locale... "

Un chantier participatif / Participaillons.fr

Mais surtout, qui dit travail de la paille dit souvent aussi chantiers participatifs, le gros coup de cœur de Kévin : "C'est toujours une aventure humaine extraordinaire, on apprend de tout le monde, les gens viennent de tous les horizons... C'est vraiment intense, il y a un échange qui se crée ! "

Devenu formateur "pro-paille", l'ingénieur finit par superviser lui-même des chantiers, et se met à transmettre son savoir-faire à d'autres. Mais il se rend compte qu'à chaque fois qu'il rencontre une nouvelle personne et qu'il essaye d'expliquer son métier, il se retrouve toujours face à la même incrédulité, aux mêmes questions, aux mêmes idées reçues : la paille, ça brûle, ça pourrit, ça n'est pas solide !

Alors il décide de partir en campagne et de se transformer en véritable évangéliste de la paille, sillonnant la France et prêchant les vertus de ce matériau exceptionnel, qui gagnerait à être mieux connu.

Participaillons.fr

Un matériau durable, local et respectueux de l'environnement

Mais pourquoi un si long voyage à pied en portant de la paille ? "Le fait de transporter un matériau d'un point A à un point B, ça coûte, ça demande une certaine énergie, explique Kevin Choquert à Demotivateur. Là, en l'occurrence, quand je marche, c'est mon énergie à moi qui est dépensée.."  

Certes, la sueur de Kévin génère a priori moins de CO2 qu'un semi-remorque... mais par métaphore, cela lui permet de rappeler aux personnes qu'il croise que les choses ne se déplacent pas magiquement, et qu'en conséquence, mieux vaut privilégier les circuits courts et les matériaux qui viennent de notre territoire.

Et en l'occurrence, difficile de faire mieux que la paille à ce petit jeu : quand le béton ou le métal doivent être transformés dans différentes usines avant d'être acheminé sur les lieux de construction, quand le bois provient parfois de forêts ayant poussé à l'autre bout du monde, la paille, elle, n'a besoin de subir aucune transformation : elle va directement du champ le plus proche au chantier, et peut être utilisée telle quelle pour être mise dans un mur ! 

Le transport de la paille, le coût mécanique dépensé pour l'acheminer d'un endroit à un autre est donc la seule et unique énergie potentiellement nécessaire à son utilisation. Pour le reste, sa production ne coûte virtuellement rien, puisqu'elle est en soi un résidu de la culture de plantes comme le blé ou l'orge, nécessaires pour l'alimentation humaine.

Via Framepool

Constituée des tiges des plantes céréalières qui sont coupées au moment de la récolte, la paille est considérée comme un sous-produit, un déchet agricole : contrairement au foin, elle est pauvre en nutriments. Du coup, en temps normal, elle est soit détruite, soit en partie utilisée comme litière animale pour le bétail. 

Dépense énergétique quasi-nulle, valorisation et recyclage d'un "déchet", excellente isolation thermique qui réduit les pertes de chauffage : résultat, on se retrouve avec une empreinte carbone négative ! C'est-à-dire qu'au total, la paille  consomme plus de CO2 qu'on n'en libère dans l'atmosphère. En effet, comme tous les végétaux, la paille utilise et stocke du dioxyde de carbone dans ses cellules tout au long de sa vie, dioxyde qui est libéré sous forme de fumée si on la brûle. En construisant des maisons en paille, on piège le CO2 et on contribue ainsi à dépolluer l'atmosphère.

Construire sa maison à 1 000 euros, c'est possible !

L'impact écologique, ce n'est pas la seule chose qui fait de la paille un matériau très intéressant, selon Kevin. Non content d'être un isolant extrêmement performant, la paille est aussi extrêmement bon marché, à tous points de vue :  "C'est le matériau le moins cher : à 2 euros la botte de paille, en sachant qu’il en faut 400 à peu près pour construire une petite maison, on peut faire l'isolation totale de sa maison pour environ 1 000 euros, calcule l'ingénieur thermicien. Pour ceux qui veulent une maison auto construite, participer au chantier, c'est génial : en termes de budget isolation thermique, c'est un prix introuvable ailleurs ! "

Pour les personnes qui veulent construire leur propre maison, c'est clair que c'est vraiment très intéressant. Et pour les autres ? Quid de ceux qui n'ont pas le temps, la patience ou les compétences à accorder dans une telle aventure, et qui préfèrent laisser à une entreprise le soin de se charger de l'intégralité des travaux ? " Là, c'est un peu plus compliqué, prévient Kévin. Si on fait tout faire à 100% par une entreprise, il faut savoir que cela occasionne un surcoût de main-d’œuvre non négligeable."

En effet, tempère l'expert, s'il ne devait y avoir qu'un seul « inconvénient » à la botte de paille, c'est  bien celui-ci : elle nécessite beaucoup de main-d’œuvre à la construction. Et, malgré le coût de départ ultra-bas de la paille, s’il faut mobiliser 7 ouvriers sur un chantier pendant une semaine, cela pèsera toujours plus lourd dans la balance financière. Au final, le surcoût de main-d’œuvre finira par faire coûter l'opération plus cher au moment de la construction qu'une maison en parpaings.

Via "Notre maison en paille - blog "

Alors, la construction en paille, un choix à réserver uniquement aux auto constructeurs ? Kevin Choquert n'est pas de cet avis, loin s'en faut. Au contraire, il encourage tout le monde à se mettre à la paille :  même pour les particuliers désireux de passer à 100% par une entreprise de construction, le choix de la paille reste très avantageux économiquement... sur le long terme.  En effet, même si la maison coûte forcément un peu plus cher au moment de la construction,  la paille devient très vite rentable en termes d'économies d'énergie : "Lorsqu'on fait construire, on a souvent tendance à voir notre portefeuille du jour au lendemain, alors qu'il faut regarder les économies que l'on fait après". 

Si l'on adopte une vision globale du coût de la maison, et que l'on envisage les dépenses liées au chauffage, le léger surcoût du départ se transforme très vite en un investissement rentable : très isolantes, les maisons en paille limitent énormément les pertes de chaleur ! Ce qui se répercute assez vite sur le porte-monnaie : " Parmi toutes les maisons que j'ai visitées pendant mon voyage, pas une seule ne dépense plus de l'équivalent de 4 stères de bois à l'année en chauffage !" assure Kévin.

Paille porteuse , ou paille isolante ?

Légalement, regrette Kévin, la paille n'est pour l'instant considérée que comme un simple isolant thermique et un support d'enduit, si l'on en croit l'ensemble de règles professionnelles qui régissent la construction en paille, un document édité par le RFCP [le Réseau Français de Construction en Paille, NDLR]. C'est la création de cet ensemble de normes, en 2012, qui a donné un coup de fouet au secteur de la construction en paille, en permettant aux artisans d'être assurés.

Cependant, il serait réducteur de croire que la paille n'est qu'un simple isolant ! Outre l'utilisation de paille en remplissage pour faire l'isolation thermique (où les bottes viennent remplir une structure en bois), il existe aussi des techniques de paille porteuse, où les bottes sont utilisées comme des briques... sans rien ajouter d'autre, mis à part un enduit protecteur !

Dans le cas de la paille en remplissage, l'ossature de bois est érigée en premier, puis les bottes de pailles sont insérées et intercalées directement à l'intérieur : c'est le bois qui est porteur, la paille joue juste un rôle d'isolant.

Une maison où la paille est utilisée en remplissage - Empreinte

Mais les maisons en paille porteuse, elles, tiennent debout sans aucune ossature complémentaire : c'est le cas de la technique Nebraska, une technique rustique et ancienne, qui consiste à empiler les bottes exactement comme on le ferait avec des parpaings.

La charpente est ensuite simplement posée par-dessus, et on finalise en protégeant la paille avec de l'enduit, ce qui crée des maisons encore plus économiques et très rapides à construire !

Construction d'une maison en paille porteuse - Boris BURZIO

Et ça marche ! La technique a fait ses preuves, on a commencé à construire des maisons avec la technique Nebraska aux États-Unis " depuis 1880 à peu près". Mais actuellement, en France, les assureurs sont assez frileux.

Pour Kévin Choquert, ce n'est qu'une question de temps : les retours d'expérience ne sont pas encore assez nombreux pour prouver aux assurances que la technique est fonctionnelle, et afin de gagner leur confiance, il faudra donc construire davantage de bâtiments en paille. D'où la volonté de démocratiser la technique et de communiquer au maximum dessus !

Actuellement, si la technique du remplissage à la faveur des assureurs, c'est tout simplement parce que les expériences avec cette technique sont plus nombreuses qu'avec la paille porteuse. De ce fait, elle leur inspire davantage confiance, et elle a obtenu son ensemble de règles professionnelles en premier. Un autre avantage du remplissage est que l'on peut faire réaliser l'ossature en bois par un professionnel, à coût réduit, puis faire soi-même tout le remplissage très facilement, ainsi que la pose des enduits. Cela élimine beaucoup de coûts si l'on souhaite construire sa maison soi-même, et c'est relativement facile à apprendre à faire !

Selon Kévin, on peut réaliser tous types de bâtiments avec de la paille, pour peu d'employer le bon savoir-faire. Ainsi, on peut même réaliser des maisons sur plusieurs étages, mais aussi des immeubles, ou encore des bureaux, ou même des locaux commerciaux ! Bon nombre de bâtiments de ce type ont déjà été réalisés, et il ne tient qu'aux constructeurs de miser davantage sur la paille afin que ce matériau soit enfin reconnu à sa juste valeur.

Des idées reçues qui ont encore la peau dure

Mais alors, pourquoi la paille est-elle un matériau si peu exploité aujourd'hui par le secteur du bâtiment, si elle est à la fois plus écologique, plus économique, qu'elle constitue un excellent isolant et qu'elle comporte tant d'autres avantages ? Si la paille est le matériau de demain, qu'est-ce qui l'empêche, finalement, d'être exploitée à grande échelle aujourd'hui ? Nous avons posé la question à Kévin. Là-dessus, l'ingénieur est catégorique : ce qui freine le plus, ce sont les idées reçues, l'imaginaire collectif, et surtout, le manque de communication autour de la paille — contre lequel il veut justement lutter grâce à son projet.

Souvent, quand il parle de ses constructions en paille, Kevin Choquert se heurte au scepticisme de son auditoire : en effet, lorsqu'on imagine une maison en paille, on a tous en tête l'histoire des trois petits cochons. Logiquement, cela ne nous inspire pas trop confiance...

Mais sur les maisons construites par Kévin, le grand méchant loup pourra bien souffler, souffler, souffler, aussi fort et aussi longtemps qu'il voudra : c'est du solide ! Rappelons que les premières maisons intégralement faites en paille remontent aux années 1880, aux États-Unis... et elles tiennent encore fièrement debout aujourd'hui.

En France, la plus ancienne construction en paille date de 1920 : il s'agit de la maison Feuillette, construite à Montargis. Là aussi, le résultat est là : plusieurs centaines d'années après leur construction, non seulement ces maisons sont très stables et ont été maintes fois analysées, mais en plus, leurs performances thermiques ont de quoi faire rougir bien des matériaux modernes !

Malheureusement, ces preuves ne suffisent pas à rassurer, et la paille reste attachée dans l'imaginaire collectif à un matériau fragile, peu solide. À chaque fois qu'il parle de ses constructions en paille, ce sont toujours systématiquement les trois mêmes questions qui reviennent, et qui reflètent les inquiétudes du public :

"Mais ça n'attire pas les rats et autres rongeurs ?" - "Mais ça risque de moisir ?" - "Et s’il y a un incendie ?"

Déjà, pour ceux qui craignent la présence inopportune des rongeurs, c'est très simple : la paille étant constituée de tiges de végétaux, elle n'a que peu d'intérêt pour nos amis les rats et autres mulots, qui raffolent plutôt des grains, bien plus riches en nutriments. De toute façon, ils seraient bien en peine de se frayer un chemin à travers les couches successives d'enduits !

- Et les risques d'incendie, alors ? -

Bien sûr, il est vrai qu'il ne suffit que d'une toute  petite flamme pour embraser une poignée de brins de paille. Mais aussi surprenant qu'il n'y paraisse, c'est une autre affaire quand il s'agit de bottes bien serrées entre elles ! Dans le cas de nos maisons en paille, la paille est si compacte qu'il n'y a que peu d'oxygène, ce qui rend sa résistance au feu tout à fait satisfaisante. De ce point de vue, les normes sont plutôt strictes et une certaine densité est à respecter, ce qui permet de prévenir tout risque.

Il suffit de regarder cette démonstration en vidéo pour s'en convaincre (à partir de 8 minutes 26) : 

Comme on peut le constater, la paille brûle seulement en extérieur, mais les flammes sont étouffées avant de parvenir à atteindre l'intérieur.

- Les rongeurs, d'accord. Le feu d'accord... Oui, mais la paille, ça pourrit, non ? -

Non, en tout cas pas si on fait ce qu'il faut. « On a retrouvé de la paille dans les pyramides d'Égypte, parfaitement conservée », s'amuse Kevin Choquert.

Lorsqu'elle est conservée dans de bonnes conditions, la paille constitue donc un matériau qui peut tenir très longtemps dans le temps. Dans le cas des constructions en paille, le matériau est protégé par des enduits naturels, qui lui permettent de se conserver très longtemps. Les différentes couches d'enduits permettent de l'isoler de l'extérieur, et surtout ... de l'eau, qui peut la faire fermenter et pourrir.

« L'eau, c'est vraiment l'ennemie jurée de la paille, » explique le fondateur de Participaillons. « En tout cas, l'eau sous forme liquide. La vapeur d'eau n'est pas en soi un problème pour la paille, puisque c'est un matériau vivant, qui respire. » Justement, comme cette paille doit respirer, on lui associe des enduits naturels, tels que la chaux ou encore la terre, qui respirent eux aussi.

Ainsi, les cloisons s'autorégulent et "transpirent" le surplus d'humidité qui finit par s'évacuer dans l'air. Comme l'humidité peut circuler, le taux d'humidité se régule tout seul, et reste toujours inférieur à 20%, ce qui empêche à la paille de pourrir et de se dégrader ! Pour les fissures, le risque est quasiment inexistant, car de nombreuses couches successives protègent la paille. 

La maison Feuillette : solide depuis 1920 ! / ARENE Ile-de-France

Bien des gens craignent aussi que la paille finisse par se tasser avec le temps. Mais comme la paille est bien tassée, le bâtiment reste solide, et ne s'affaisse pas au fil des années !

Lorsqu'on reprend l'exemple de notre maison Feuillette, qui comporte pourtant des malfaçons et des défauts de fabrication selon Kévin, on constate que près de cent ans après sa date de construction, le tassement et la dégradation de la paille sont quasi nuls. Et, malgré son caractère expérimental à l'époque, le bâtiment n'a presque pas pris une ride !

Vers une démocratisation de la construction en paille ?

Aujourd'hui et dans la France entière, de nombreux particuliers ont fait le choix de la paille pour construire leur maison, et s'en portent très bien. Lors de son périple à travers l'Hexagone, Kévin Choquert a d'ailleurs cherché à rendre visite à un maximum de ces personnes, afin de visiter leurs bâtisses et partager leur expérience : "Jusqu’à présent notre maison a tenu ses promesses ", raconte ainsi l'heureuse propriétaire d'une maison pro-paille, contactée par Demotivateur, qui a préféré préserver son anonymat : "un gros nid bioclimatique, peu énergivore, utilisant des matériaux sains, locaux et renouvelables, elle nous offre tout le cadre de vie et le confort qu’on avait imaginé !"  

Avec son mari, elle a voulu participer à la construction de leur maison, dans les Alpes, ne pas tout déléguer à un architecte — et en profiter pour choisir avec soin les techniques et les matériaux utilisés, afin de limiter au maximum l’impact de leur habitat sur l’environnement, suivant "les principes de base de l’habitat bioclimatique et de la construction écologique".

Grâce à la motivation de la famille et des amis qui sont venus mettre la main à la pâte, la maison a pu être construite en six mois à peine ! De quoi faire rêver, et nous donner envie d'entreprendre une aventure similaire ?

En tout cas, Kévin espère vivement voir la technique se démocratiser, et il est prêt à collectionner les ampoules aux pieds pour cela : "Le secteur du bâtiment représente 48% des consommations énergétiques en France, à lui tout seul. Question d'impact environnemental, c'est énorme !"

Avant de renchérir :  "Ce n'est pas une goutte d'eau dans l'océan, loin de là. S'il y a un truc que l'on doit faire évoluer en priorité, c'est bien ça !"


Au sujet de l'auteur : Nathan Weber

Journaliste