Ivre, l'ancien secrétaire d'État Jean-Vincent Placé arrêté pour avoir tenu des propos racistes, et insulté une jeune femme et des policiers dans un bar

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En septembre dernier, Jean-Vincent Placé confiait songer à arrêter sa carrière politique après avoir été victime d’un larcin et roué de coups  : le vol de sa montre d’une valeur de 7000 euros. Un crime qui, selon lui, était ciblé.

Aujourd’hui, la victime semble s’être transformée en agresseur, puisque nous apprenons ce matin que Jean-Vincent Placé, président de l'Union des démocrates et des écologistes, et ancien Secrétaire d'État chargé de la Réforme de l'État et de la Simplification, a été arrêté, fortement alcoolisé, pour avoir proféré des insultes adressées à une jeune femme ainsi qu’aux policiers venus l’interpeller, et au portier du bar, dont certaines à teneur raciste.

AFP
Placé en garde à vue à 2h20 cette nuit par les officiers de la Brigade Anti-Criminalité des 5e et 6e arrondissements de Paris, la nuit a été pour le moins agitée pour celui qui a été sénateur de l’Essonne  ! Arrêté pour injures raciales, outrage à agent et violences en état d'ivresse, Jean-Vincent Placé, toujours détenu ce matin au commissariat de police du 5e arrondissement, a été a priori signalé à la police par le portier du bar dans lequel il se trouvait hier soir.

M. Placé aurait en effet proposé de l’argent à une jeune femme âgée d’une vingtaine d’années, après lui avoir saisi le bras, pour que celle-ci accepte de danser avec lui. Vexé de son refus, et en état d’ébriété, Jean-Vincent Placé lui aurait sèchement rétorqué qu’elle n’était « qu’une sale pute qui ne mérite que ça ». Conduit hors de l’établissement par le portier, l’ancien secrétaire d’État lui aurait rageusement lancé  :

« On n'est pas au Maghreb ici. Je vais te renvoyer en Afrique ».

Lors de son arrestation par les agents de la BAC, l’homme politique, dont l’équilibre à ce moment précis a été décrit comme « précaire », aurait continué sur sa lancée en qualifiant les officiers l’interpellant de « connards » et de « tocards ».

Présentant un taux d’alcoolémie de 1,16 mg/L d'air, Jean-Vincent Placé a prétendu avoir été agressé un peu plus tôt par un homme d’extrême-droite qui l’aurait étranglé, puis frappé… mais aucune marque corroborant cette déclaration ne semble avoir été retrouvée sur son corps pour le moment.

Source : BFM
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Au sujet de l'auteur : Hugo Nikolov

Journaliste