Complètement laissé à l'abandon, ce parc d'attractions japonais n'est plus qu'un immense village fantôme

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Ouvert en 1961, le parc d’attractions Nara Dreamland a souffert de la comparaison avec les parcs Disney pour fermer complètement en 2006. Il ne reste que des vestiges d’un monde qui n’a plus rien de féerique.


Pourtant, à l’origine du projet, Walt Disney travaillait main dans la main avec Kunizo Matsuo, président de la Matsuo Entertainment Company. Ce dernier, après avoir découvert le parc Disneyland aux États-Unis, avait l’ambition d’importer le concept au Japon.

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Cependant, des différends entre les deux hommes apparurent durant la construction et Walt Disney mit fin à leur alliance. Les Japonais ont alors dû achever le parc de leur côté pour donner vie à Nara Dreamland, dans la banlieue d’Osaka.

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Si le parc jouit d’une belle popularité dès son ouverture en 1961 auprès des Japonais, l’arrivée de Tokyo Disneyland, en 1983, et d’Universal Studios Japan en 2001, va tout chambouler. L’année 2002 marqua un tournant pour Nara Dreamland face au peu d’affluence enregistrée. Le parc commence alors à fermer durant la semaine.

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Pendant quatre ans, le parc reste néanmoins actif mais seulement le week-end. Quelques attractions sont fermées et d’autres restent ouvertes mais de manière aléatoire car les employés vont et viennent sans trop s’impliquer dans leur tâche. Finalement, Nara Dreamland ferme totalement et définitivement le 31 août 2006.

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C’est dans ce parc complètement laissé à l’abandon que le photographe Romain Veillon s’est baladé (en y entrant illicitement), capturant l’atmosphère inquiétante de cet endroit fantomatique. La nature est venue reprendre le dessus et s’est approprié les attractions et les nombreuses boutiques du parc.


Découvrez ses photos saisissantes d’un Nara Dreamland qui ne fait plus rêver personne depuis bien longtemps :

Romain Veillon

Romain Veillon

Romain Veillon

Romain Veillon

Romain Veillon

Incroyables ces vestiges, n’est-ce pas ?
Source : Hello Giggles

Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef