L'auteure de « Comment tuer son mari » suspectée d'avoir... tué son mari

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Une ironie qui fait froid dans le dos. Nancy Crampton-Brophy, une auteure américaine de romans à l'eau de rose, est suspectée d'avoir mis fin aux jours de son époux en juin dernier. Un acte écrit des années auparavant dans un essai intitulé… « Comment tuer son mari ».

De la fiction à la réalité, il n'y a qu'un pas. Nancy Crampton-Brophy, 68 ans et auteure de nombreuses romances à suspens, parmi lesquelles « Comment tuer son mari » (« How to murder your husband »), est suspectée d'avoir suivi à la lettre les conseils de son essai publié en 2011 - et supprimé depuis - sur le blog See Jane Publish, en ôtant la vie de son époux, Daniel Brophy.

L'homme de 63 ans a été découvert début juin criblé de balles sur son lieu de travail, l'Institut culinaire d'Oregon, une école de cuisine où il enseignait et était très apprécié. Le chef et professeur de 63 ans a succombé à ses blessures, et ce malgré l'intervention des secours.

Les investigations ont mené les enquêteurs à la piste de Nancy Crampton-Brophy, qui a été arrêtée par la police d'Oregon, au nord-ouest des États-Unis, la semaine dernière. Reste à connaître le mobile de l'accusée.

Une obsession pour le meurtre

Pour retracer le fil de ce drame, il faudra certainement commencer par se plonger dans les différents ouvrages de la sexagénaire, qui semble faire une fixette sur les meurtres conjugaux. Outre « Comment tuer son mari », dans lequel la romancière partage ses techniques (armes, procédés…) pour réaliser le crime parfait, dans son livre « Le mauvais flic » (2015), l'héroïne fantasme sur le fait d'éliminer son conjoint.

« En tant qu'auteure de romances à suspens, je passe beaucoup de temps à penser au meurtre et, du coup, aux procédures de polices », assurait-elle ainsi dans son essai. L'écrivaine déconseillait notamment d'embaucher un homme de main pour faire le sale boulot, soutenant que cette personne « pourrait vous livrer à la police ». L'usage du poison pour en finir avec son époux n'était pas non plus recommandé, car « traçable ».

Dans un message posté sur compte Facebook au lendemain de la perte de son mari, qui a partagé sa vie durant 27 ans, la romancière américaine jouait les veuves éplorées, se disant « dévastée » de la perte de son « mari et meilleur ami ». « Je ne trouve plus de sens à rien », écrit-elle.

Pas certain que ce témoignage émouvant ne suffise à convaincre les inspecteurs de son innocence…

Source : Oregon Live
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Au sujet de l'auteur : Justine B.

Journaliste