Volkswagen épinglé à nouveau, cette fois pour avoir forcé dix singes à inhaler du gaz lors d'une étude...

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Dans le cadre d'une étude, un centre de recherche créé par Volkswagen, BMW, Daimler et Bosch, faisait inhaler à une dizaine de singes du gaz d'échappement. 

Crédit image : shutterstock.com / fontoknak

Alors qu'en 2015 le constructeur automobile allemand reconnaissait avoir truqué 11 millions de voitures dispersées dans le monde afin de prouver qu'elles n'étaient pas polluées (en tout cas, bien moins polluées que ce qu'elles émettaient vraiment), en 2014, le constructeur forçait des singes à inhaler du gaz.

Comme le révèle le New York Times, c'est en 2014 que, dans le cadre d'une étude, Volkswagen a voulu prouver que ses moteurs diesel étaient moins nocifs que sur les précédents modèles. Pour ce faire, l'idée du laboratoire de recherche a été d'utiliser des macaques comme cobayes, expliquant ainsi que « dix singes, accroupis dans des chambres hermétiques, regardaient des dessins animés pour se distraire pendant qu’ils respiraient les vapeurs d’une Volkswagen Coccinelle ».

Une idée qualifiée de « répugnante et inutile » par Daimler qui a déclaré vouloir ouvrir une enquête sur cette étude. Pour BMW et Bosch qui faisait également partie des fondateurs du centre de recherche, assurent ne pas avoir pris part à l'étude, Bosch affirmant avoir quitté le groupe de recherche un an auparavant.

De son côté, le constructeur automobile s'est excusé dans un communiqué relayé par Bloomberg, tout en tentant de se dédouaner du mieux qu'il le pouvait ; « Il aurait mieux valu se passer d'une telle étude » et d'expliquer qu'il se dit  « convaincu que les méthodes scientifiques choisies à l'époque étaient mauvaises »

Source : New York Times

Au sujet de l'auteur : Pauline Masotta

Journaliste