Deux mannequins transgenres bousculent les barrières de la mode en luttant contre les préjugés

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La mode, en constante évolution, ouvre aujourd’hui la voie aux transgenres. Le chemin n’est pas facile, mais certaines personnes se battent pour que les transgenres aient une place dans le mannequinat.

C’est aujourd’hui le combat de Dusty Rose, qui lutte depuis des années contre les préjugés pour accéder à l’élite de la mode New Yorkaise, et Peche Di, fondatrice d’une des premières agences de mannequinat transgenre.

Angela Weiss / AFP Dusty Rose à droite, Peche Di à gauche

À l’instar d’Andreja Pejic, première transgenre à faire la couverture de Vogue, ou Valentina Sampaio, « l’ambassadrice de l’Oréal », Dusty Rose rêve de devenir une étoile de la mode, un ange de Victoria Secret.

Sight Andreja Pejic

Vogue Valentina Sampaio

Petite fille née garçon, elle change d’identité à 15 ans puis décide de quitter l’Alabama pour New York où elle espère faire succès. Malheureusement, elle se heurte d’abord aux critiques, aux insultes. Dans un salon de coiffure où elle a trouvé un travail, certains clients refusent de se faire coiffer par elle, ils ne veulent pas qu’elle les touche…

Angela Weiss / AFP Dusty Rose 

Mais heureusement, elle entend parler de Peche Di, une femme transgenre de 27 ans qui a fondé son agence de mannequin pour les transgenres à New York, l’occasion est rêvée. Dusty Rose reprend espoir et rencontre Peche Di. Ensemble, elles continuent de lutter à leur manière face aux préjugés.

Peche Di Peche Di

Peche Di, qui rêve d’exposer la beauté de ses mannequins au monde, s’insurge face aux propos et décisions de Donald Trump vis-à-vis des transgenres. En effet celui-ci a mis en place une mesure anti-transgenre dans l’armée, décision qui aujourd’hui est vivement contestée.

Peche DiPeche Di

Malgré les propos divers et variés que l’on peut entendre sur les transgenres, il est difficile de rester neutre face à leur charme… Non ?


Au sujet de l'auteur : Clémentine L.

Journaliste