Déçu par ses élèves de 5ème, un professeur leur donne une interro surprise complètement loufoque sur « Oui-Oui à la ferme »

Un professeur de français, dépité par la paresse de ses élèves de 5ème qui n'avaient pas rendu le devoir qu'il leur avait demandé, a décidé de les punir en leur donnant une interro surprise sur Oui-Oui. Un troll qui a déclenché la polémique sur les réseaux sociaux: le #OuiOuiGate.

En effet, il avait demandé à ses élèves de lire le roman « Les royaumes du nord » de Philip Pullman, et d’en écrire une fiche de lecture. Un roman d’heroic fantasy primé plusieurs fois en Grande-Bretagne et qui aurait du plaire à ses élèves selon l’instituteur.

Seulement voilà, sur les 23 élèves de la classe, ils n’étaient que trois à avoir lu le livre en entier et à rendre une fiche de lecture. Sur les 20 restants, deux avaient lu les trois premiers chapitres… et les autres n’ont même pas ouvert le bouquin. Un échec cuisant pour le professeur, logiquement déçu de la paresse de ses élèves.

Pour se redonner un peu de baume au cœur, le professeur a décidé de les punir avec humour en leur donnant une interro complètement surréaliste sur un extrait de « Oui-Oui à la ferme », écrit par Enid Blyton.

Le contrôlé est divisé en deux parties avec une analyse de texte appuyée par une dizaine de questions dignes du niveau de maternelle où toutes les réponses sont soit « Oui-Oui », soit « oui ». Puis, une analyse de la couverture du livre avec six questions, tout aussi bêtes et simples.

Évidemment, cette interro n’était qu’une plaisanterie pour le professeur, qui cherchait là un moyen de ne pas rester prisonnier de sa déception, et de donner une petite leçon à ses élèves. Cependant, un professeur a-t-il le droit de se moquer de ses élèves de la sorte, même à but pédagogique?

En publiant son histoire sur un groupe privé de Facebook, consacré à l’enseignement, il ne souhaitait évidemment pas rendre ça public et pourtant, c’est arrivé. Et forcément, l’anecdote a beaucoup divisé entre ceux qui saluent la petite leçon humoristique et ceux qui n’aiment pas voir des élèves humiliés, le hashtag #OuiOuiGate est né. Et chacun se fera son avis!


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Journaliste