Selon une étude scientifique, tromper son/sa partenaire une première fois n'est que le début... d'une vie remplie d'infidélités, quoi qu'il/elle vous dise !

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Publiée dans la revue scientifique Nature, une étude explique comment le cerveau parvient à s’adapter au mensonge et la malhonnêteté. Il suffirait d’une première fois…


Intitulée « The brain adapts to dishonesty » (« Le cerveau s’adapte à la malhonnêteté », ndlr), l’étude a été menée par des chercheurs de l’Institut neuroscientifique de l’université de Princeton, aux États-Unis. Celle-ci met en lumière le constat que plus une personne ment, plus son cerveau s’adapte et s’accommode du mensonge.


La région du cerveau qui est concernée est l’amygdale, un noyau pair faisant partie du système limbique. Elle est notamment impliquée dans la reconnaissance et l’évaluation de la valence émotionnelle des stimuli sensoriels, dans l’apprentissage associatif et dans les réponses comportementales et végétatives associées, en particulier dans la peur et l’anxiété. En outre, l’amygdale fonctionnerait comme un système d’alerte et serait impliquée dans la détection du plaisir.

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Ainsi, l’amygdale envoie une réponse négative au cerveau lorsque la personne ment. Seulement voilà, plus la personne ment et fait preuve de malhonnêteté, plus la réponse envoyée par l’amygdale s’affaiblit. Dès lors, si cette réponse devient de plus en plus faible, cela signifie que le cerveau s’accommode progressivement du mensonge et de la malhonnêteté.


Interrogé par nos confrères d’Elite Daily, Neil Garrett, un des auteurs de l’étude, admet que leurs recherches ont besoin d’être spécifiquement testées sur des exemples de relations qui impliquent l’infidélité. En revanche, il affirme que le mécanisme cérébral devrait être le même en cas d’adultère.

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Cela signifie donc que lors de la première infidélité, la personne peut se sentir très mal vis-à-vis d’elle-même (et de la personne trompée forcément). Et si elle remet le couvert encore et encore, même si la personne trompée a changé, elle se sentira de moins en moins coupable…


L’étude suggère que le facteur dominant pour éviter de tromper sa/son partenaire est notre réaction émotionnelle à l’infidélité. Le processus d’adaptation réduirait alors cette réaction, et nous autoriserait implicitement à commettre un nouvel adultère. Par ailleurs, une autre interprétation serait de dire qu’une personne ne sentirait aucun mal, dès le début, à tromper son/sa partenaire, et que son cerveau n’a pas besoin de s’adapter car elle est en paix avec cela.

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Fascinante comme étude, n’est-ce pas ?
Source : Nature
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Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef