Les familles des émeutiers sanctionnées financièrement ? La proposition polémique d'Emmanuel Macron

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Alors que les violences urbaines ont diminué dans la nuit de lundi à mardi, Emmanuel Macron envisage de sanctionner financièrement les familles des émeutiers «dès la première connerie».

Le décès du jeune Nahel, 17 ans, tué par un policier mardi 27 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine), a suscité l’indignation dans le pays. Ce drame a également provoqué des émeutes en Île-de-France et dans tout l’Hexagone.

Alors que les violences urbaines ont diminué ces derniers jours, Emmanuel Macron a rencontré, dans la nuit de lundi à mardi, un groupe de six policiers de la BAC dans une brasserie du nord de Paris, rapporte Le Parisien.

Sur place, le président de la République a évoqué la possibilité de sanctionner «financièrement» les familles des émeutiers : «Il faudrait qu’à la première infraction, on arrive à sanctionner financièrement et facilement les familles», a indiqué le chef de l’État.

Crédit Photo : image d'illustration

«Une sorte de tarif minimum dès la première connerie»

Toujours selon le quotidien régional, Emmanuel Macron a expliqué vouloir instaurer «une sorte de tarif minimum dès la première connerie». Après cette entrevue, le président s’est rendu avec Gérald Darmanin à la caserne Bessières (XVIIe arrondissement de la capitale), qui accueille les effectifs de la BAC de nuit et de compagnies départementales d'intervention.

«Il a tenu à être présent à leur côté pour les remercier de leur mobilisation ces derniers jours et les assurer de son soutien», a confié une source proche de son entourage.

Malgré le retour au calme, Emmanuel Macron a assuré ne pas considérer que «c’est derrière nous».

«On verra ce que donneront déjà les 13 et 14 juillet prochains, et encore les mois qui viennent», a-t-il affirmé, demandant aux forces de l’ordre de «rester en alerte maximale».

Sans réelle surprise, les déclarations d’Emmanuel Macron concernant la sanction financière ont provoqué des réactions mitigées, notamment sur Twitter. Certains utilisateurs pointent du doigt la responsabilité des parents, tandis que d’autres affirment que cette mesure est injuste.

Au sujet de l'auteur : Céline Gautier

Journaliste