Du cannabis découvert dans des pipes à tabac retrouvées dans le jardin de William Shakespeare !

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L’histoire de William Shakespeare est remplie de zones d’ombre et de rebondissements. Et à ce propos, des scientifiques sud-Africains viennent de faire une découverte qui risque d’en surprendre plus d’un.

En effet, lors d’une excavation à Stratford-Upon-Avon [au sud de Birmingham, ndlr] dans le jardin de la maison du célèbre poète, plusieurs pipes lui ayant appartenues ont été retrouvées, et ces dernières contenaient… du cannabis !

@today

Ce n'est pas une blague, c'est même au contraire très sérieux :

Après datation et analyse, il a été confirmé que ces objets étaient vieux d’environ 400 ans, soit l’époque à laquelle vivait Shakespeare. Il se pourrait donc bien que l’illustre écrivain que tout le monde respecte aujourd’hui pour son œuvre fabuleuse, l’ait imaginée et conçue alors qu’il était dans un état second.

"Roméo et Juliette" écrit sous l'influence du cannabis, c'est vrai que l'idée peut paraître étrange... Mais Shakespeare ne ferait finalement que rejoindre Baudelaire, Boris Vian, Arthur Rimbaud au panthéon des nombreux auteurs de génie qui faisaient volontiers usage de certaines "substances" pour trouver l'inspiration...

Analysées à Pretoria, en Afrique du Sud, via une technique sophistiquée appelée chromatographie en phase gazeuse-spectrométrie de masse, les trouvailles du jardin sont en passe de livrer tous leurs secrets. Le rapport des fouilles précise notamment que sur les 24 pipes retrouvées, huit contenaient encore des particules de marijuana. Mais ce n’est pas tout ! En plus de cette drogue qui traditionnellement se fume, de la cocaïne a été retrouvée sur deux pipes.

Si ces découvertes étonnent au premier abord, il se pourrait qu’elles ne soient finalement pas si ahurissantes que ça. En effet, d’éminents spécialistes du poète britannique avaient déjà fait un rapprochement entre les textes de Shakespeare et une possible utilisation de drogue. Par exemple, dans le Sonnet 76, il a écrit : « And keep invention in a noted weed, […] », une phrase qui pourrait bien être un argument de plus en faveur de ceux qui pensent que l’écrivain n’avait pas une mode de vie très sain. D’autant plus que dans le même sonnet apparaît le terme de « compounds strange », qui lui pourrait faire référence à la cocaïne...

@mirror

Décidément, on en apprend tous les jours !
Source : The Telegraph

Au sujet de l'auteur : Clément P.

Journaliste