Retour sur les rôles les plus marquants de Kirk Douglas

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L’acteur américain Kirk Douglas a tiré sa révérence ce mercredi à l’âge de 103 ans. Retour sur une carrière unique qui aura marqué l’histoire du cinéma.

Malgré son âge avancé, l’annonce de sa mort a fait l’effet d’une bombe outre-Atlantique et au-delà. Kirk Douglas n’est plus et c’est tout le cinéma qui pleure d’une de ses plus grandes idoles.

Véritable monstre sacré du septième art, l’acteur mythique incarnait l’âge d’or d’Hollywood et aura traversé toutes les époques, à travers des rôles passés, depuis, à la postérité.

Crédit photo : Elliott Cowand JR / Shutterstock

Après une première apparition remarquable et remarquée dans le film « Le Champion » (1949), où son rôle de boxeur incorruptible lui vaudra sa première nomination aux Oscars, il se révèle aux yeux du monde entier dans « La Femme aux chimères » (1950), drame dans lequel il partagera l’affiche avec son amie Lauren Bacall.

Sa carrière va alors décoller et ce fils d’immigré biélorusse, né en 1916, va très vite tourner pour les plus grands, devenant au fil des années l’un des plus grands acteurs au monde.

Entre 1952 et 1954, il enchaîne trois films à succès - « La captive aux yeux clairs » d’Howard Hawks (1952), « Les ensorcelés » de Vincente Minnelli (1952) et le mythique « Vingt Mille Lieues sous les mers » de Richard Fleischer (1953) - qui vont lui conférer le statut de poids lourd du cinéma. Mais c’est avec « La vie passionnée de Vincent Van Gogh » (1956) qu’il accède véritablement à la renommée internationale.

Pour son interprétation du célèbre peintre néerlandais, qui le propulsera au sommet, le père de Michael décrochera le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique en 1957.

Dès lors, devenu l’une des coqueluches d’Hollywood, il enchaînera par la suite les succès cinématographiques.

Il tourne d’abord au côté de Burt Lancaster dans le fameux « Règlements de compte à O.K Corral » de John Sturges en 1957, puis dans le non moins célèbre « Les sentiers de la gloire » de Stanley Kubrick, la même année. Il partage ensuite l'affiche du film « Les vikings » (1958) avec Tony Curtis, avant de connaître la consécration ultime dans le chef-d’œuvre peplum « Spartacus » (1960) - toujours sous la direction de Kubrick – qui restera son rôle le plus emblématique.

Présent au casting de la superproduction internationale « Paris brûle-t-il », sortie en 1966, et dans laquelle il tient un petit rôle, il connaîtra par la suite un lent déclin, tout en continuant de tourner régulièrement avec des prestations toujours aussi justes, notamment dans le western « Le reptile » (1970).

Sa carrière, qui s’étend sur sept décennies, aura été l’une des plus prolifiques du septième art. Pour l'ensemble de son œuvre, il recevra d'ailleurs un Oscar d'honneur en 1996, à l'âge de 80 ans. Une reconnaissance tardive pour celui qui, curieusement, n'avait jamais encore été honoré par l'académie américaine.

Véritable icône, Kirk Douglas était l’une des figures les plus populaires d’Hollywood. En 1999, il y a donc 20 ans, l'American Film Institute le classait déjà dans le top 20 des plus grandes stars masculines de tous les temps.

Avec son décès, c’est tout le petit monde du cinéma qui perd l’un de ses plus beaux représentants.

Crédit photo : Featureflash Photo Agency / Shutterstock

Kirk Douglas en 12 films cultes

1 - Le champion (1949)

2 - La Femme aux chimères (1950)

3 - La captive aux yeux clairs (1952)

4 - Les ensorcelés (1952)

5 - Vingt Mille Lieues sous les mers (1953)

6 - La vie passionnée de Vincent Van Gogh (1956)

7 - Règlements de compte à O.K Corral (1957)

8 - Les sentiers de la gloire (1957)

9 - Les vikings (1958)

10 - Spartacus (1960)

11 - Paris brûle-t-il (1966)

12 - Le reptile (1970)


Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.