La porte de l'enfer : tout comprendre sur ce phénomène

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L’histoire intrigante de ce que l’on appelle la porte de l’enfer débute en 1971. Le Turkménistan est alors sous dominatio de l’URSS qui exploite le territoire pour ses immenses réserves de gaz naturel et son emplacement stratégique. En effet, le Turkménistan possède des frontières communes avec l’Afghanistan et l’Iran.

La Porte de l'enfer - Crédit : casinosenligne-francais.com

Avant de vous plonger dans l’histoire passionnante de ce phénomène pas tout à fait naturel, mais qui fascine encore aujourd’hui, vous aurez peut-être envie de vous détendre en découvrant quelques machines à sous.

Qu’est-ce que la porte de l’enfer ?

La porte de l’enfer est un gouffre en perpétuelle combustion. C’est un lieu qui devait devenir un champ pétrolifère pour l’URSS. Les Soviétiques ont foré et découvert une poche de gaz. Malheureusement, la plateforme s’effondre et le projet prend fin.

Aucune victime n’est à déplorer, toutefois, l’accident a provoqué la libération d’importantes quantités de méthane. L’échappement de ce gaz menaçait les populations alentours et les Russes ont donc décidé de mettre le feu afin d’épuiser la poche de gaz. Le feu ne devait durer que quelques semaines, cela fait plus de 51 ans qu’il brûle.

Les problèmes que posent la porte de l’enfer

La combustion perpétuelle de gaz depuis tant d’années a eu des conséquences dévastatrices sur l’environnement dont on peine encore à mesurer les répercussions. Il est difficile d’estimer les problèmes causés au vu du caractère totalitaire du pays qui ne laisse sortir que peu d’informations. Nous savons malgré tout que lorsque le méthane brule, il se transforme en CO2, l’environnement autour du cratère est de ce fait menacé. Ainsi, il ne fait aucun doute que les personnes vivant à proximité en payent les conséquences depuis 50 ans.

L’échappement du méthane ne concerne pas seulement le Turkménistan, mais bien le monde entier. Avec une population d’un peu plus de six millions d’habitants, le pays est pourtant le cinquième plus gros émetteur de méthane au monde. C’est plus que la Chine, et le méthane est un gaz à effet de serre pire que le CO2.

Le président turkmène tente depuis 2010 de faire fermer le trou, y voyant un profit pour son pays qui s’envole en fumée chaque jour. En effet, le Turkménistan est un pays riche en gaz naturel. Ainsi, il n’est pas difficile de comprendre l’importance du gaz pour son dirigeant. L’exportation de cette énergie fossile vers des pays comme la Chine ou le Pakistan permet au pays de conserver sa politique isolationniste depuis la chute de l’URSS.

Cependant, pour les scientifiques, il s’agit d’un phénomène passionnant et certains déplorent que son exploration soit rendue si difficile par le gouvernement. Malgré cela, la cavité a été explorée en 2013.

Pendant plus d’un an, le canadien George Kourounis s’est préparé pour explorer la porte de l’enfer. Grâce à une combinaison spéciale faite de kevlar et d’un revêtement ignifugé, l’aventurier est parvenu à descendre au fond et à collecter des échantillons. Après analyse, une découverte étonnante qui pourrait influencer de nombreux autres domaines a été faite : les échantillons renfermait des bactéries vivantes !

Un spectacle fascinant mais dangereux

La porte de l’enfer est un phénomène unique dans le monde qui fascine en attirant des centaines de milliers de touristes chaque année. Malheureusement, c’est aussi un danger pour les populations alentours et pour la planète. Le projet de refermer le trou et d’éteindre les flammes pourrait être une bonne idée s’il ne menait pas à l’exploitation de la poche de gaz par le gouvernement turkmène.

L’exploration de cette cavité aura mené à la découverte de nouvelles bactéries pouvant résister à des chaleurs extrêmes et participe surement déjà à l’explication de bien d’autres phénomènes scientifiques.