Ces vieux billets de 100 francs peuvent vous rapporter une petite fortune et vous rendre plus riche

Si vous possédez encore des francs, vous serez ravi d’apprendre que certains billets, comme ceux de 100 francs, peuvent vous rapporter une petite fortune. On vous dit tout !

Nous allons vous parler d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.

La France en ce temps-là renonçait à ses francs pour laisser place à la monnaie unique, l’euro, au grand dam de certains, inquiets à l’idée de se perdre dans des calculs de conversion alambiqués.

Plus de 20 ans plus tard, les craintes se sont dissipées et tout le monde ne parle désormais plus qu’en euro, à quelques exceptions près.

Toutefois, nombreux sont ceux qui éprouvent de la nostalgie en évoquant le franc (ou le franc français), qui fut la seule monnaie de notre pays, de la période post-révolutionnaire jusqu’à la fin du XXe siècle.

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Les vieux billets de banque en francs peuvent-ils vous rendre riche ?

Créé au lendemain de la Révolution en 1795 pour en finir avec la monnaie de l’Ancien Régime (la livre tournois), le franc a en effet traversé plus de deux siècles d’histoire de France.

Après la création de la Banque de France en 1800, celui que l’on appelait à l’époque le « Franc Germinal » devient ainsi la nouvelle monnaie française dès 1803.

Il est alors convertible en or ou autre métal et cela durera jusqu’en 1914 et le début de la Première Guerre mondiale qui lui fera perdre énormément de valeur.

Il renaît sous l’appellation « Nouveau Franc » grâce au Général de Gaulle et continuera de rythmer la vie des Français jusqu’en 1998, date à laquelle il sera peu à peu remplacé par la monnaie unique européenne avant de disparaître pour de bon le 17 février 2002.

Mais cette disparition définitive n’a pas empêché certains Français nostalgiques de conserver quelques pièces et surtout les fameux anciens billets de banque, à l’effigie des plus grandes figures de notre histoire.

Les moins jeunes se souviennent ainsi des billets de 500 Francs que l’on surnommait les « Pascal », en référence au philosophe Blaise Pascal qui figurait dessus. Idem pour les billets de 20 ou de 50 Francs, qui rendaient hommage à Claude Debussy et Antoine de Saint-Exupéry.

Si jamais vous possédez des exemplaires de ces différents billets, sachez que certains valent une petite fortune car ils sont très prisés des collectionneurs.

Les vieux billets de 100 francs peuvent vous rapporter une petite fortune

Comme l’explique le site Objeko, ce sont les billets de 100 francs, à l’effigie du peintre Eugène Delacroix, qui sont les plus recherchés. Sans surprise, ce sont les plus anciens qui valent le plus cher.

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Ainsi, les vieux billets de 100 francs émis entre 1898 et 1909, reconnaissables à leur couleur rose ou bleue, ont une valeur estimée à 300 euros. Mais certains, notamment ceux datant de 1989, peuvent atteindre la somme incroyable de… 600 euros pièce.

Même les billets détériorés peuvent vous rapporter puisque la valeur marchande de quelques exemplaires abîmés peut atteindre les 200 euros.

Curieusement, la valeur des billets, imprimés entre 1908 et 1939 n’est pas aussi haute. Si vous détenez des billets datant de 1921, vous pourrez toutefois en tirer 80 euros maximum.

Enfin, notez que les billets émis durant la Seconde Guerre mondiale n’ont que très peu de valeur, car il en reste encore beaucoup en circulation. Vous n’en tirerez donc que 5 euros tout au plus, à l’exception des billets de 100 francs qui peuvent se vendre aux alentours de 100 euros.

Se débarrasser de ses vieux francs tout en se faisant de l'argent, c'est une riche idée, n'est-ce pas ?

Vous n’avez désormais plus qu’à fouiller vos fonds de tiroir et qui sait, vos trouvailles seront peut-être le début de la fortune.


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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.